PAPA ROACH (usa) - Time For Annihilation… On The Record And On The Road (2010)
Label : Eleven Seven Music / EMI
Sortie du Scud : 31 août 2010
Pays : Etats-Unis
Genre : Rock Alternatif
Type : Album
Playtime : 14 Titres - 60 Mins
Même si on dit souvent qu’on ne change pas une équipe qui gagne, il faut ne pas tomber dans la loose non plus. C’est vrai, PAPA ROACH ça détonne, c’est speed, ça donne la pêche. Ce bon p’tit rock à l’américaine qu’ils pratiquent depuis 1993 en enthousiasme plus d’un, ça va s’en dire. Mais après la belle empreinte d’Infest (2000) et les bonnes secousses de Getting Away With Murder (2004), que leur reste-t-il encore ? On est en droit de se le demander.
De prime abord, on constate dubitatif que Time For Annihilation…On The Record And On The Road peut se vanter essentiellement d’être un live, ni plus, ni moins. Seuls cinq nouveaux titres entament cet album contre neuf live.
A trop brasser dans le fond du réservoir c’est bien souvent la mouise qui remonte à la surface et ça risquerait bien d’enrailler la belle mécanique de nos californiens. Même recette poussiéreuse pour « Burn » qui nous sert une nouvelle fois les frasques vocales d’un Jacoby Shaddix (chant) qui finit par cramer à trop garder les doigts dans la prise. C’est sans compter sur l’apprentissage fastueux de Tony Palermo qui a dû s’essayer au jeu à une baguette tant la frappe est mollassonne et hésitante. Ah non, y’en a deux, pardon ! Mais tapes bon sang, on s’endort ! C’est qu’il tentera sur « One Track Mind » mais il semble être le seul à s’éclater. Du coup, le bide total, zéro solidarité. « Kick In The Teeth » : why not ? J’aurais tendance à dire que c’est un titre « coup de poing », surtout après en avoir matté le clip officiel sur lequel Jacoby se fait démonter la tête, ce qui lui pend au nez sérieusement si le groupe ne se ressaisit pas illico. Bon vient ensuite « No Matter What », ouais, c’est mignon une petite ballade dans tout ça, mais franchement on a connu plus émouvant non ? Souvenez-vous « Carry Me » de Metamorphosis ou encore « Forever » de Paramour Session. Bref, faudra pas s’attendre à un lot de consolation avec « The Enemy » qui ne ressemble à rien d’autre qu’un pseudo mix de tous leurs titres commerciaux.
Voilà, le constat est fait, succession de bof bof, sans éclat, pas dégueu mais rien d’innovant. Allez les gars, il va falloir se réveiller, y’a pas que sur scène qu’il faut sauter dans tous les sens. On se canalise un peu et on bosse studieusement. Sinon c’est la chute qui vous guette !
Ajouté : Samedi 06 Novembre 2010 Chroniqueur : Line44 Score : Lien en relation: Papa Roach Website Hits: 9671
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