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CITY OF FIRE (ca) - City Of Fire (2010)






Label : ShoStroud
Sortie du Scud : 23 octobre 2009
Pays : Canada
Genre : Hard Rock / Metal Insdustriel
Type : Album
Playtime : 11 Titres - 48 Mins





2010 semble être une année plutôt chargée pour Burton C. Bell. Suite à son retour en grandes pompes avec FEAR FACTORY, le frontman fait de nouveau parler de lui, quelques mois plus tard, de par son implication dans un projet canadien encore très peu connu : CITY OF FIRE. Recréé en 2008, à partir des cendres froides de CAUSTIC THOUGHT, c’est le bien connu Byron Stroud qui prend le combo vancouverois en main, proposant alors à Burton de le rejoindre, aux côtés de Ian White, Sho Murray et Bob Wagner. Ainsi, ce premier album homonyme a été composé et enregistré dans la foulée, en 2009, pour finalement obtenir une distribution internationale en fin d’année suivante.
Inévitablement, et j’en ai d’ailleurs déjà parlé en intro, à l’écoute de ce disque résulte un parallèle logique avec FEAR FACTORY. Pourtant, la formation canadienne évolue dans un registre bien différent de son homologue américain, en dépit de la présence de Burton derrière le micro, même si le premier titre, « Carve Your Name », se montre le plus agressif et similaire au combo précédemment cité. Tout d’abord, du côté des textes, aucune contrainte liée à un type d’univers littéraire tel que la science-fiction, le groupe écrit sur ce qui l’inspire autour de lui, que ce soit sérieux ou plus débauché, principalement sur ce qu’il vit à Vancouver, puisque le nom du quintette n’est autre que la vision qu’il a de cette ville. Cette liberté prise sur les paroles est également retranscrite au sein des compositions, à tel point que la conception qu’a le groupe de sa musique fait fortement penser à ONE-WAY MIRROR ; c’est-à-dire qu’ils jouent ce qu’ils apprécient, sans se prendre la tête à essayer de coller à un genre en particulier. En effet, CITY OF FIRE, c’est une base de Hard Rock pêchu, ornementée de multiples influences, dont un apport d’Industriel non négligeable, et des touches de Punk et de Rock Psychédélique, pour un résultat vraiment accrocheur.
Burton profite donc de cette nouvelle orientation musicale pour épanouir sa palette vocale. Bien évidemment, on retrouve majoritairement son chant hurlé, toutefois moins brut et davantage pondéré par rapport à ce qu’il démontre chez FEAR FACTORY, et principalement suppléé d’effets pour un rendu plus industriel, mais qui n’en reste pas moins efficace et accroît l’accroche des morceaux. Au fil de l’album, on remarque qu’il fait varier ce style vocal, que ce soit dans la cadence, selon la véhémence de la rythmique, ou dans les tonalités. Ainsi, s’il pose une voix bestiale essentiellement sur le premier titre, sur d’autres elle se veut plus claire mais pas moins charismatique, toujours présentant un grain rocailleux. Outre ce type de chant, Burton se plaît également à placer des lignes vocales claires, mais plutôt différentes de celles vraiment lisses de chez ses confrères commerçants de peur. Avec CITY OF FIRE, il parvient à garder une tonalité Rock plus ou moins énervée, qui ne dénature pas les morceaux et s’ancre parfaitement dans leur continuité. On peut noter, aussi, l’usage de multiplications vocales ou bien le mélange des différents types de chants (« Gravity »). Mais ses talents de frontman ne s’arrêtent pas là. « Rain », reprise de THE CULT, que le groupe a magnifiquement réussi à apprivoiser dans son propre style, dispose d’une voix calme et sensible, presqu’atmosphérique, très mélodique, et qui croît peu à peu en puissance jusqu’à une explosion claire maîtrisée, mariée à de subtiles vocaux féminins. Sur « Dark Tides », sorte de rêve sombre et psychédélique, il pousse la variété encore plus loin, appuyant un titre à l’atmosphère lugubre, agrémentée de grincements et seulement soutenue d’arpèges de basse mesurés et de percussions lentes et délicates, d’une voix spectrale, légère et traînante, en parfaite harmonie avec l’ambiance construite.
Des atmosphères, on en trouve à peu près autant de différentes qu’il existe de pistes. Effectivement, la formation canadienne, dont les membres cumulent de longues années d’expérience musicale, brassent de nombreuses influences et parviennent à créer des compositions inspirées et variées, à l’instar du chaotique « Spirit Guide » et ses sections épaisses et inquiétantes dans une veine "MANSON-ienne", servant l’intensité de passages plus vifs et hargneux, ou encore « Rising », et son riff mélodique, qui fait fortement penser à « We Used To Be Friends » de THE DANDY WARROLS, cisaillant des portions aériennes à prédominance acoustique. Voilà d’ailleurs un élément substantiel au sein des morceaux puisque ces lignes de guitares permettent évidemment la construction d’ambiances plus légères et renforcent l’impact des moments plus agités. Rares sont les titres à ne pas en posséder, si bien que l’album prend des allures atmosphériques appréciables. Un interlude, « Emerald », lui est d’ailleurs accordé et l’on ressent pleinement le naturel du jeu : la piste fait l’effet d’une brise rafraîchissante, suite aux morceaux qui, même s’ils ne sont pas excessivement brutaux, restent conséquent dans leur rythmique et les lignes de basse, en ne suivant pas de schéma particulier et laissant virevolter les notes où bon leur semble, sur un tempo apaisé. L’électrique, quant à elle, n’est pas l’instrument qui se fait le plus remarquer mais draine pleinement la mélodie au détour de riffs accrocheurs et clairs, comme sur la reprise du groupe britannique, ou sur « Hanya », dont les leads entraînants sombrent au sein d’un vertige rythmique. On note également un solo sur « Coitus Interruptus » ; malheureusement, ce titre peine à captiver, sûrement de par son côté Punk marginal, dû à une succession plutôt aléatoire des lignes instrumentales, et une rythmique fluctuante prononcée.
Effectivement, outre leur richesse musicale, les compositions jouissent d’un travail de structures plutôt soigné qui évite, au maximum, la répétition. Ainsi, les pistes se veulent plus vivantes et se gardent bien d’ennuyer l’auditeur, s’étendant majoritairement sur plus de quatre minutes. Tout au long de l’album, les tempos varient selon les morceaux, les breaks apparaissent à profusion, à l’exemple de la piste dernièrement citée où ils se font silencieux, ou lors de « Rising Tide », accueillant l’acoustique. « Hollow Land » se montre plus original avec des bruitages d’intempéries et d’un moteur, qui débouchent sur une voix murmurée portée de faibles arpèges acoustiques. Avec Byron Stroud à la basse, on n’en attendait pas moins du résultat impeccable de la rythmique. Lui-même exécute un jeu puissant, dont les vibrations ne passent pas inaperçues puisque, lorsque ce n’est pas la guitare, c’est la basse qui s’occupe également de l’acoustique (« Carve Your Name », « Spirit Guide »). La profondeur obtenue sur le premier mouvement de « Rain » est tout simplement hallucinante. Chacune de ses interventions lors des passages plus énergiques se veut explosive et confère une dynamique manifeste aux titres ; il n’y a qu’à écouter la première piste pour se rendre compte de son efficacité ou, mieux encore, les schémas cinétiques de « A Memory », tout juste colossaux, grâce à la participation de la batterie également. J’ai déjà énoncé les capacités de Bob à mener à bien des titres au tempo retenu, cependant il sait également rythmer les compositions de percussions bien plus effrénées et plombantes, conservant une exécution organique, même si souvent dans l’ombre de la basse.
Je ne saurais dire s’il représente véritablement la ville de Vancouver, mais une chose est sûre : ce premier album est une réelle réussite. Difficile de le résumer pleinement, tant les atmosphères développées sont différentes, ce que l’on pourrait d’ailleurs reprocher au groupe ; mais en considérant qu’il s’agit de leur premier essai, ce manque d’homogénéité est négligeable. Toutefois, on peut se questionner sur la capacité de Burton à reproduire les différents effets vocaux en live. Néanmoins, transpirant la maturité au sein de musiques sans prises de tête, CITY OF FIRE a composé des morceaux vivants et variés, dont l’énergie palpable et la cohabitation d’une rythmique bien sentie et de mélodies aguicheuses placent le groupe sous les meilleurs auspices pour débuter sa carrière.



Ajouté :  Jeudi 31 Mars 2011
Chroniqueur :  CyberIF.
Score :
Lien en relation:  City Of Fire Website
Hits: 14292
  
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