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DSGNS (usa) - Hexes (2015)






Label : Pluto Records
Sortie du Scud : 28 août 2015
Pays : Etats-Unis
Genre : Hardcore
Type : Album
Playtime : 12 Titres - 33 Mins





Le cas de certains groupes est étrange. On pense les choses claires, définitives, et au fur et à mesure des écoutes, on se rend compte que la conclusion pourrait être beaucoup plus complexe qu'on ne le croyait. C'est le cas de ce premier longue durée, qui paraissait couler de source au départ, mais qui finalement, est plus surprenant que prévu.
Direction Austin, Texas, pour y rencontrer Jakes Raines (chant), Jeremy Hrabal (Basse), Stephen Sanchez et Ian Sabo (guitares), ainsi que Keith Hernandez (batterie), qui ont formé ensemble l'entité DSGNS il y a une poignée d'années, et signé quelques Eps et autres participations, avant de se livrer cet été à l'exercice ardu du premier album complet.
Bâti sur d'anciens SPITFIRE, DSGNS est un fourre tout en trompe l'oeil, dénoté Chaotic Hardcore pour la facilité d'appellation. On peut en effet voir les choses comme ça, et les laisser assez vagues, mais leur musique si compacte et directe est pourtant si riche d'influences qu'elle en devient unique.

Sur une base Hardcore indéniable, d'une violence inouïe, se brodent des arrangements venus d'ailleurs, empruntés à l'Indus, au Mathcore, au Post Hardcore, pour dessiner des contours abrasifs et vraiment véhéments, et évoquer plusieurs groupes de légende.
Au gré des pistes, sans qu'un morceau en particulier ne soit directement concerné, on pense à DILLINGER, à BOTCH, à BREACH, à CAVE IN aussi comme l'indique leur bio, qui mentionne aussi les DEFTONES, mais ces derniers semblent s'être effacés au moment de l'hommage. Parfois le spectre de FETISH 69 pointe le bout de son ambiance glauque, celle instaurée sur Purge, et les AGNOSTIC FRONT viennent jouer des choeurs, pour cimenter des guitares étirées.

Les guitares, parlons en. Bénéficiant d'un son énorme et aiguisé par Keith Hernandez lui même, elles se veulent versatiles, passant d'un riff plombé comme un avenir sans but, à des dissonances heurtées, des arpèges acides distillés comme le supplice de la goutte d'eau chinoise, mais emplissent l'espace sans complexe. Elles laissent toutefois latitude à la rythmique pour se poster en avant garde et partir vers toutes les directions possibles, et explorer des mid tempo, des désynchronisations, des ruptures, de soudaines frappes ininterrompues, des mesures impaires...

Pour faire simple et expliquer la démarche des Texans, comprenez une chose. DSGNS fait tout ce qu'il peut, emploie tous les moyens possibles pour mettre la violence en exergue, qu'elle soit franche, sourde, larvée, explosive ou sournoise. Leur premier LP est un catalogue de toutes les attaques sonores Core possibles et imaginables, et ressemble à une carte du tendre de l'animosité musicale. Mais le paradoxe le plus frappant de Hexes est cette précision dont il fait preuve dans sa globalité brutale. Cette sensation d'être complètement encerclé par le bruit blanc et mat est amplifiée - et non atténuée - par les finesses de composition et d'interprétation dont fait preuve le quintette. Ainsi, si "Young And Brainless" frappe tous azimuts et entrecoupe son mid tempo écrasant d'une pesanteur encore plus insoutenable, ses guitares tricotent dans leur coin un canevas fait de riffs francs et amples, et de finesses stridentes discrètes.
Et alors qu'on pense avoir pigé le truc, "13" déboule et synthétise la haine viscérale de BREACH en l'injectant à la science rythmique exacte de DILLINGE ESCAPE PLAN. Et puis soudain, un pont surgit largement Indus, comme si de rien était...

On retrouve les DEP pour l'intermède hargneux "White Crosses" qui aligne les plans comme les cicatrices sur le corps d'un supplicié, et DSGNS se joue alors des morceaux les plus accessibles de la bande à Ben et Greg, genre "Setting Fire", avant de les fracasser sur un mur de silence, à peine décoré de quelques lignes de guitare en sourdine et de basse discrète, pour mieux revenir caser un riff ultra distordu et aigu sur une batterie en roue libre. Le tout, agité du chant hurlé de Jakes est un massacre, qui disons le, rend les choses "inconfortables".
Mais DSGNS n'est pas là pour vous rassurer, et les saillies s'enchaînent, toujours aussi peu empathiques, joue entre les deux et trois minutes, et lâche soudain un "Lets Get Invisible", très BOTCH, mais une fois de plus asymétrique, et qui se plait à confronter les théories Core, Fast, Indus et Post. La capacité du groupe à signer une composition cohérente constituée de cinq, six, voire sept plans différents est ahurissante, surtout lorsqu'on note que l'homogénéité, loin d'en pâtir, s'en trouve renforcée.

La troupe, en fins sournois ironiques termine même son album avec un morceau révélateur qui nous conseille de tout oublier, et "Delete All" de nous refourguer toutes leurs idées en version concentrée, qui se termine en queue de lapin, et nous laisse affronter le silence, qui bourdonne encore de toutes leurs digressions bruitistes.

Je l'ai dit, Hexes est un album surprenant. Pour les non initiés, il ne sera qu'un album de Hardcore métallisé bruyant de plus, pour les fans, dont je fais partie, il est d'une intelligence rare et se place au dessus de la masse grouillante du volume de sorties pléthorique du genre.
Etre direct et complexe à la fois, frapper de plein fouet mais aussi de biais, caser un maximum d'idées tout en ayant l'air de s'amuser avec un thème unique, ça n'est pas donné à tout le monde. Le faire en poussant les potards à fond, marquer des pauses qui n'en sont pas, et revenir encore plus fort, c'est encore plus foudroyant.
Ces gens là sont des sadiques intelligents et doués.

La pire espèce qui puisse exister. Et la plus terrifiante aussi.



Ajouté :  Vendredi 15 Janvier 2016
Chroniqueur :  Mortne2001
Score :
Lien en relation:  DSGNS Website
Hits: 5750
  
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