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IGGY POP (usa) - Post Pop Depression (2016)






Label : Loma Vista
Sortie du Scud : 18 mars 2016
Pays : Etats-Unis
Genre : Modern Rock
Type : Album
Playtime : 9 Titres - 41 Mins





Le débat est ouvert. Peut-on trouver trace d'Iggy POP dans les entrailles d'un webzine de Metal comme Metal-Impact ?
Après tout, nous ne sommes plus entre 1969 et 1973, mais bien en 2016... Alors je me contenterai d'une réponse lapidaire en guise de justification que de toute façon, je n'ai pas à fournir.

Raw Power

Voilà, c'est chose faite. Maintenant, parlons.

Il est étrange de constater que cet album sortira à peine trois mois après le décès de Bowie, le mentor et ami de l'iguane durant sa période de perdition des mid 70's. Je ne sais pas quel impact cette disparition à eu sur Iggy, mais gageons qu'elle a du l'affecter d'une façon ou d'une autre, puisque la genèse même de ce Post Pop Depression est en direct rapport avec le Thin White Duke.
POP cherchait un nouveau complice, il l'a trouvé sans avoir à trop chercher en Josh HOMME, monsieur QOTSA, qui pour le coup, s'est fendu d'une production tout à fait parfaite.
Et lorsque Iggy prit contact avec lui, il lui envoya quelques lyrics, des bouts d'idées, mais aussi pas mal de notes sur le travail accompli en tandem avec Bowie dans les années 70. Et tout ça ne relevait donc pas de la coïncidence.

D'ailleurs, sans trop avoir à tendre l'oreille pour percevoir des similitudes, il suffit de s'envoyer "Gardenia", le single de l'album pour comprendre les corrélations tant recherchées par le POP. Même son, même inflexions Pop déviantes, même chant qui se traîne, on croirait presque voir le spectre de David en cabine, derrière la console, regardant son idole avec admiration.

Mais HOMME n'est pas BOWIE. Il a un passif, et ne comptait pas le laisser de côté pour se glisser dans la peau de l'ancien alter ego. Son ego a lui se ballade dans le désert, du côté du Joshua Tree, là ou Gram Parsons fut confié à sa dernière destination, mais je vous assure que ce Post Pop Depression n'a rien de Country. Par contre, il est sec comme un vent qui balaie la queue d'un serpent à sonnette, et chaleureux comme un été plombé par des rayons implacables.
Outre Homme, le POP à embarqué dans son aventure une autre figure des QUEENS, Dean Fertita, mais aussi le batteur des ARCTIC MONKEYS, Matt Helders. On aurait pu craindre une osmose compliquée entre les (presque) jeunes loups et le vieux briscard, et pourtant, c'est l'inverse qui s'est produit. Ce dix septième album de l'iguane ne partage que peu de choses avec son prédécesseur Après, mis à part son concept... d'après.

L'idée était de trouver la concrétisation du concept d'héritage. Qu'allons nous laisser comme trace une fois disparus ? Comment les nôtres vont-ils réagir ? Comment se sent-on lorsqu'on sait qu'on est arrivé au bout du chemin et que nous sommes de fait devenus inutiles ? Tels sont les thèmes de ce LP, qui musicalement s'en accommode fort bien. Et la conclusion directe de tout ça et que Iggy est loin d'être arrivé au bout de sa route.
Post Pop Depression, c'est du POP vu par la crème des musiciens Rock Garage un peu Stoner de ces vingt dernières années. Non qu'Iggy se soit mis aux grosses guitares jointées et aux rythmiques pataudes, mais sa voix a rarement été aussi bien mise en valeur par l'instrumentation d'arrière plan. Certes, Homme et Helders ne sont pas les frères Asheton, mais leur conception d'un Rock désertique décalé est tout à fait en phase avec les intentions de leur chaperon.
Ils se permettent même quelques trucs tout à fait incongrus, que même Chris Stein n'aurait peut être pas osés, comme ce "Sunday", plus BLONDIE que nature, et que même David BYRNE aurait bien aimé tripatouiller. Rythmique plus groove disco qu'un slip de Nile Rodgers, riff bandant en petites accroches pleines de stupre, écho sur la voix, c'est torride, et même les choeurs de Josh se mettent au diapason de la luxure ambiante.

Niveau arrangements, ce qui frappe d'ailleurs, c'est ce boulot incroyable abattu à la basse par Homme, véritable homme à tout faire qui pour quarante minutes à laissé de côté son passif d'aigle du Death Metal, et qui s'est lâché dans des boucles et arabesques de graves totalement hypnotisantes. D'ailleurs, parfois, c'est tout un morceau qui repose sur un riff de basse, comme ce "American Valhalla" qui superpose des tonnes d'arrangements ludiques sur un énorme riff distordu qui fait se côtoyer Lemmy et Nick Oliveri.

Les deux nouveaux compères s'entendaient comme de vrais larrons en foire, à tel point qu'ils se sont perdus dans une intimité qu'on sent sincère sur "Vulture", qui bricole une acoustique de traviole pour laisser s'échapper un refrain improbable sur lequel Iggy s'en donne à coeur joie. D'ailleurs, les ailes de démon n'ont pas tardé à pousser sur le dos de Homme, qui répand quelques interventions électriques dignes d'un Reed du VELVET, alors même que les percussions grondantes évoquent les esprits anciens du désert.
Ce qui n'a pas gêné le moins du monde Josh, qui introduit POP au monde lysergique du Rock post moderne acide via un "In The Lobby" qui aurait pu être composé il y a quarante ans, et qui en a d'ailleurs le son. L'expérience la plus proche du Desert Stoner pour l'iguane, qui s'en sort bien sur à merveille...

Et si "Chocolate Drops" permet au musculator saillant de l'improbable de se retrouver crooner pour quelques minutes de fausse volupté, c'est bien le presque FAITH NO MORE conclusif "Paraguay" qui donne le point d'orgue de cet album, avec son mid tempo peinard qui s'arrange très bien de ces quelques notes de piano bastringue.

Nul ne saura jamais si Homme est de la trempe d'un Bowie, et je ne suis pratiquement sur qu'Iggy lui même n'a jamais tenté la comparaison. Mais Bowie n'est plus là, et il faut admettre que son seul équivalent contemporain a été engagé par Iggy pour l'épauler, comme dans ces satanés 70's qui ont bien failli avoir sa peau. A ce moment là, il était vraiment au bord du précipice, et David l'en a sauvé. Aujourd'hui, Pop est en pleine forme, et Homme n'a eu qu'à simplement s'asseoir, discuter, et composer avec lui, sans aucun problème.
Il en ressort un album hybride, étrange, mais à l'aise dans son anachronisme, et qui pourtant s'inscrit très bien dans la continuité de l'oeuvre de l'increvable iguane. Il suffit pour vous en persuader d'écouter le final collégial de "Paraguay", qui résonne comme de la Power Pop abordée par des pirates du désert, sans véritable autre cause que celle d'un Rock N'Roll affranchi de toute frontière.

Je ne veux pas m'avancer ou jouer les médiums de pacotille, mais je suis sur que Bowie, de là où il est, sourit en coin. Estimant sans doute qu'il aurait procédé différemment, mais jugeant que Homme et Pop ne se sont pas si mal débrouillés que ça. Et qu'il a décidemment bien fait de persuader son vieil ami il y a quarante ans de ne pas abandonner sans essayer encore une fois.



Ajouté :  Samedi 26 Mars 2016
Chroniqueur :  Mortne2001
Score :
Lien en relation:  Iggy Pop Website
Hits: 5136
  
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