OINK ou l’histoire d’une jeune formation Française de Thrash / Death qui voit sa légende commencer en 1998 dans le Sud de la France.
le groupe se situe plus dans la veine d’un Thrash nerveux que du Death en lui-même, bien que certains passages mélodiques propres au Death mélodique se fassent sentir ici et là. On retrouve aussi des passages plus « aériens » ce qui démontre en quelque sorte une certaine limite créatrice car sur ces sept titres, deux sont l’intro et l’outro, ce qui peut paraître un peu léger pour un premier essai.
La quatrième piste et son introduction est particulièrement envoûtante; dommage cependant que les vocaux hurlés viennent mettre à bas le travail de cette bonne mise en bouche, car les lignes vocales claires étaient relativement agréables et coulantes. Le son plus que brouillon (les prises de son ont eu lieu dans une cabane au fond du jardin à la limite !) rend l’écoute relativement pénible à la longue.
Le son et la production auraient pu bénéficier d’un autre sort, la qualité de la démographie en pâtissant grandement et frisant ainsi avec l’amateurisme.
Néanmoins, on sent que le quintette a pris du plaisir à démontrer sa valeur au travers de ces compositions auxquelles il manque la production, le bagage technique et la maturité pour accoucher d’un premier album qui pourra être sans aucun doute efficace.