La belle surprise que voilà ! Prompt à nous rappeler les plus belles heures du Death Metal Chewing Gum, voici venir HURTLOCKER, jeune représentant du renouveau de la scène extrême des Etat-Unis. Peu connu en Europe, le groupe a apparemment passé un cap important au début de l’année 2000 dans son pays en s’extrayant du milieu underground grâce à une démo qui a semble t-il remporté un joli succès outre atlantique et attiré les radios indépendantes : Autumnal.
Après deux autres démos le groupe se prépare à conquérir l’Europe et voici donc le premier album de cette jeune formation qui se nomme Fear In A Handful Dust. Dans un premier temps ce qui frappe indéniablement les esprits c’est cette violence sonore desservie par un son énorme que ne renierait pas par exemple un grand nom de la production comme Colin Richardson. Dix titres pour trente six minutes à cent à l’heure, HURTLOCKER a trouvé son propre son et maîtrise tout a fait son sujet, à partir de là place à la boucherie. Les moment fort de l’album, même si il s’écoute d’un bloc, sont « Painted Red » et sa rythmique galopante ainsi que « Lie to me » que ne renierai pas un bon fan de Thrash.
Si l’on se laisse tenter par le petit jeu des comparaisons, on pourrait aisément situer le groupe entre MACHINE HEAD (Burn My Eyes) pour la puissance et NAPALM DEATH pour le côté punkisant et les accélérations de la pieuvre humaine qui officie comme batteur dans le groupe.
Les titres n’excédants que rarement les trois minutes il n’est en aucun cas difficile de rentrer tête baissée dans les ritournelles et on se prend vite au jeu à imaginer ce que pourrait rendre un tel déferlement sonore sur scène. Il est difficile de garder pour soi son enthousiasme en écoutant ce genre de bombe, alors si je peux me permettre un petit conseil : précipitez vous sur Fear In A Handful Dust et vous m’en dirait des nouvelles, personnellement j’y retourne de ce pas…