Groupes Présents au concert : X-VISION, ETHS
Date du Concert : vendredi 6 mars 2009
Lieu du Concert : Roxy Garage (Saarbrücken, Allemagne)

Ayant raté la tournée française de ETHS, je me rattrape cette fois ci en assistant à leur tournée européenne. La salle de concert de Saarbrücken est toute petite. Avec ses grands luminaires au dessus du bar, et ses petites lumières tamisées. C'est dans une ambiance intimiste que se passe le concert. Pas beaucoup de monde, entre 50 et 75 personnes, à majorité française.

On commence par X-VISION, groupe français venant de Metz. Jouant un Metal puissant et expéditif. La voix écorchée du chanteur (Pierre Pauly), nous fait gouter de toute sa puissance à travers ses hurlements gutturaux. Suivit par une basse (Arnaud Marion) destructrice très bien maitrisée et d'une guitare (Nicolas Seguin et Christophe Edrich) oscillant entre sons saturés et mélodies à travers quelques solos. La batterie, quant à elle, rythme le tout en alternant les percussions, donnant un ensemble réussit. Et derrière tout ça, se cache un groupe qui en a dans le ventre. Connaissant les lives, ils n'hésitent pas à mettre en place des musiques assez surprenantes pour un show. Je prends l'exemple de leur dernier morceau, musique calme au début, où la basse, la guitare et la batterie montent progressivement. Le chanteur chuchote avant de se lancer dans un hurlement à faire dresser les cheveux sur la tête. Effet garanti sur le public. Toute au long de cette 1/2 heure, le groupe maintient le contact. Jouant à la puissance, on sort de ce petit show assez content. (8/10)

Après un temps assez long nécessaire à la mise en place des instruments et à leur accordement. ETHS monte sur scène. Ils commencent tout de suite par « Samantha » et « Crucifère », histoire de nous mettre dans le bain. Le public en voulait, ils en ont eu. On redoute un peu que l'ambiance des albums ne soit pas la même dans un live. Il est vrai que l'atmosphère de leur musique est assez particulière. Que les fans soit rassurés, ETHS conserve bien cette marque de fabrique qui leur est si particulière. La voix hurlée de la belle Candice nous plonge dans ce mélange d'amertume et de violence qui donne toute la force de groupe. Les pogos se font très ponctuels et assez mouvementés. La pression monte assez vite parmi le public. Un petit « Ileùs Matricis » pour calmer un peu tout ça. Et parallèlement, des petits effets supplémentaires sont rajoutés, comme de l'orgue pendant « Tératologie » et une guitare (Greg et Staif) aux sons modifiés beaucoup plus présente qui rajoute un effet un peu plus aérien. ETHS a toujours la même hargne tout en gardant ce côté de proximité avec le public. Discutant deux trois mots avec les fans ou poser en photo. Candice a ce côté provocateur qui met le feu aux métaleux de genre masculin. Et malheureusement cela lui portera préjudice cette fois ci. N'ayant pas de gorille pour séparer les fans des membres du groupe, elle devra demander d'arrêter à une personne de la toucher. Une parole criée (propos fasciste il me semble) a faillit tourner en baston quand le deuxième guitariste voulu donner une bonne raclée au mec en question. Forte heureusement Candice calma tout le monde. Sûrement à cause de cela, le groupe quitta un peu vite la scène. Même pas une heure de show, beaucoup trop court, et pas de bis. On sort un peu dégouté. Et c'est vraiment dommage! (6/10)