LAST DAYS OF HUMANITY (nl) - Putrefaction In Progress (2006)
Label : Bones Brigade
Sortie du Scud : juillet 2006
Pays : Hollande
Genre : Grindcore Ultime
Type : Album
Playtime : 41 Titres - 25 Mins
LAST DAYS OF HUMANITY n’est plus… après de nombreuses années de sévices, Putrefaction In Progress vient clore ce chapitre des gorets hollandais. Ça sent le cadavre pourri, la décomposition a commencé…
L'enchanteur parfum de la putréfaction est omniprésent sur les 41 titres où sont régurgités les intestins de l'extrême. Les titres sont à la limite de l'insupportable, 25 minutes de lubriques frictions pour fœtus anormaux, l’immondice est insoutenable, les titres sont bourrin à gerber.
La dissonance du bruit de la cruauté est renforcée par le son insupportable de la caisse claire qui résonne comme une vielle casserole rouillée… est-ce fait exprès ??? Déjà, le MCD In Advanced Haemorrhaging Conditions sorti également chez Bones Brigade Records (Les fournisseurs officiels de bourreaux de tympans) présentait 7 minutes d’un Grind ultra brutal et inhumain, et bien ce Putrefaction in Progress continue à faire dans la dentelle : explosions de vulves, massacre de couilles séchées, éjaculations faciales de foutre purulent… cette galette gerbée avec amour déborde de pue et massacre nos cerveaux atrophiés.
Comme cela est classique dans le grind, la lecture des titres des morceaux durera plus longtemps que le morceau lui-même : « Immersing The Body in a Cesspool Of Lye as a Satysfying Methode » !!! Pour pondre 41 titres en moins de 25 minutes… faites le calcul : 37 secondes par morceau !!! Pour son ultime crachat, LAST DAYS OF HUMANITY n’allait pas changer de registre : c’est un défoulement sonore plus qu’une œuvre musicale ! Blast-beats à outrance, voix vomissant et hurlées, folie ravageuse, l’extravagance est à son maximum. Impossible de sortir un titre de cette masse nauséabonde, peut-être l’excrément : « Sewing Up The Abdominal Rapture For The Successive Acts Of Dégradation » pour sa mise en bouche haletante, ou « Fragrant Facial Purulence » tout simplement.
Enfin c’est une sortie par la petite porte de derrière, celle pleine de merde, sans éclats boueux, ni putréfaction écœurante. Il ne reste plus qu’à attendre la reformation dans quelques années…
Ajouté : Mardi 07 Novembre 2006 Chroniqueur : Warloghe Score : Hits: 17467
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