Il existe une multitude de conceptions de la musique lorsque l’on pratique. L’une d’elle consiste à répéter sans cesse ce qui a déjà été fait, juste pour le plaisir de rejouer dans le style de ses groupes fétiches. Jouer dans l’espoir de se replonger dans une époque aujourd’hui défunte, et tenter d’effleurer ce qu’ont pu vivre et ressentir ces groupes que l’on aime tant. C’est un peu le cas d’ENGRAVED. Un rapport détaillé de chaque titre serait superflu vu que… Ils se ressemblent tous. Le chant imite à la perfection sir Bruce Dickinson (IRON MAIDEN), c’est à s’y méprendre, et le reste évolue dans un genre à la croisé entre IRON MAIDEN et MOTORHEAD. En gros, la clique des groupes Hard/Heavy des 70’s et 80’s, accompagné de solos de guitare, chœurs et autres backing vocals pour le moins très kitsch. Bon, certes il n’y a rien d’original dans tout ça, mais on était plus ou moins prévenus, le problème est que… Non seulement ENGRAVED ne renouvelle pas le genre, mais il l’enterre plus qu’autre chose. En effet, les titres sont assez fades, loin des hymnes telles que « Fear Of The Dark » ou encore « Overkill ». ENGRAVED ressemble finalement plus à un groupe Hard Heavy de seconde zone des années 80 que tout le monde aurait oublié, un peu comme SPINAL TAP (si certains ont vu le film « This Is Spinal Tap »…). Par ailleurs, la production "fait maison" assez moyenne affaiblie encore plus ces quelques titres. Et puis eux, ils n’ont pas les costumes de LORDI !