Après un Lamentations très moyen, voici le temps de la réédition de Halcyon, mini album de SOLSTICE. Et le mot important dans la phrase est bien « mini ». Pourtant, il possède quand même 13 titres, me direz-vous. Oui, dont huit sont des bonus tracks ! Cherchez l’erreur…
Bon, un tour rapide des bonus, parce qu’ils ne sont, normalement, pas le cœur du disque. Ce sont, pour la plupart, des titres que l’on pouvait trouver sur la démo du groupe Drunken Dungeon Sessions. Les fans s’y retrouveront sans problème. Les autres trouveront que les versions sont en dessous des versions finales (de l’album New Dark Age). Normal, c’est une démo et le son n’est pas aussi puissant qu’il le sera sur les titres définitifs. En tous cas, c’est certain qu’ils sont surtout là pour faire prétendre au titre d’album une galette qui n’aurait pas reçu cette distinction recherchée sinon.
Passons à présent en revue les cinq titres restants. Commençons par « The Ravenmaster » qui est plus un titre d’ambiance. Une voix qui n’est pas sans rappeler celle que l’on pouvait entendre sur la bande originale du film Conan le Barbare et qui narrait l’histoire épique du héros. Sympa, me dis-je, le chanteur a donc évoluer en bien. Sauf que ce n’est pas Simon Matravers au micro pour ce titre. Surtout qu’on ne peut pas vraiment qualifier ça de titre puisque le seul accompagnement de la voix est une sombre litanie en arrière plan. Allez, je casse le suspense tout de suite. « Halcyon », titre qui donne son nom au disque, est une instrumentale. Ce qui fait, eh oui, vous avez bien compté, trois titres au final. Seulement, ces trois titres sont plutôt bons. Fini les riffs qui se superposent pour finalement ne plus rien entendre. Fini la voix pâlichonne qui n’ose pas sortir de son cocon. Voici enfin venu le temps, certes des rires et des chants, mais surtout d’un SOLSTICE qui vaut vraiment qu’on s’y arrête. Des rythmiques acérées et puissantes, une voix qui, mine de rien, porte à présent bien les morceaux, sûrement parce que Simon Matravers prend le temps de la faire monter plus dans les aigus (un nouveau pantalon moule bite ?!), tous ces éléments qui font qu’on prend maintenant du plaisir à l’écoute du groupe.
Dommage que ce ne soit que sur trois véritables titres sur cet Halcyon.