Le Néo Metal, je n’ai rien contre. J’aime plutôt bien quand c’est bien fait. Aussi, pourquoi ne pas découvrir STATOBARDO, ce groupe italien dont mes oreilles n’avaient jamais encore entendu le nom. Allez, je me lance… Tiens, une pochette qui me fait penser (bon, de très loin, je suis d’accord, mais quand même un peu) au premier album de MUDVAYNE, LD50. Ça ne peut présager que de bonnes choses ça, non ?
Allez, j’ouvre le livret qui se trouve avec le CD. Bon, déjà, on ne saura pas de quoi ils causent les gars, il n’y a que des photos. Elles donnent envie d’allé les voir en concert, en tous cas. Ça a l’air d’avoir la gouache. Tant mieux, j’en ai besoin. Plus que quelques instants avant de pouvoir écouter le groupe, je mets le disque sur ma platine et c’est parti…
Bon, je ne vais pas faire durer ce suspens insoutenable plus longtemps, STATOBARDO… c’est pas bien. Les riffs sont simplistes, limite soporifiques. La technique est bof bof. Bref, pas vraiment de bonnes choses. Pourtant, ils auraient pu faire la même chose et rendre le tout vraiment sympa s’ils avaient profité de leur DJ à fond. C’est vrai, au lieu de mettre des blancs inutiles et profondément chiants, comme sur « Ill Technique », ils auraient pu au contraire remplir les trous par quelques scratches bien sentis. Voir même investir et mettre quelques samples. Parce que là, ça tombe à côté. Pourtant, je le répète, il y avait du potentiel à la base. Une base qui n’a pas décollée et aurait dû rester à faire des concerts pour la salle des fêtes de la ville. Je suis dur, mais ce n’est vraiment pas bon. Et pas un instrument pour rattraper le tout et se permettre de faire au moins un morceau potable. Là où les mecs sont le plus crédible, c’est dans les morceaux tous mous comme « Wounded ». Pour un groupe de Néo, ça craint.
Pour terminer, je paraphraserait STATOBARDO en personne : « Please, Shut Up » (leur dernier morceau).