HOLLOW CORP. (FRA) - Cloister Of Radiance (2007)
Label : Dental Records / Season Of Mist
Sortie du Scud : 26 septembre 2007
Pays : France
Genre : Metal
Type : Album
Playtime : 8 Titres - 57 Mins
« Boum dans ta tête ! » disait « Débile Bonus Hydrocéphale Surboum », la chanson des RAYMONDE ET LES BLANCS BECS. Quelle belle phrase pour résumer l’effet que fait le premier album de HOLLOW CORP., Cloister Of Radiance. C’est plus qu’une énorme baffe virile dans la tronche, c’est une leçon. Tout simplement. Voilà un premier album qui pourra en remontrer à beaucoup. Une production impeccable, un son énorme et une maîtrise de la musique et de l’ambiance presque indécente pour un premier album. Mais bon, le talent, on l’a ou on ne l’a pas. Sans aucun doute, les membres de HOLLOW CORP. ont cette étincelle qui donne vie à leur musique. Pourtant, on pourrait la qualifier de froide et de glauque. Inhumaine. Mais elle sait se relever, telle un zombie qui en avait marre de faire le con aux côtés de Michael Jackson, pour venir aujourd’hui envahir nos chaumines. Parce que voilà un album que vous n’avez pas fini d’écouter. Chaque nouvelle écoute nous permet de découvrir une nouvelle couche de l’oignon qu’est la musique de HOLLOW CORP. Elle parait assez simple de prime abord. Simple et binaire, mais déjà bien. Et puis, on l’écoute à nouveau et nos oreilles sont comme les couteaux qui découvrent les nouvelles couches. Ça pèle, ça épluche et ça permet d’entrer un peu plus profondément dans ce monde dénué de chaleur.
Dés « Elevation », on sait qu’on aura à faire à quelque chose de différent. Obscur, dense, compact, autant que le magma en fusion, mais riche aussi. Les alternances entre des passages qui tiennent plus du Screamo et d’autres qui sont plus dans une veine Hardcore, le tout agrémenté par une chape générale qui n’est pas sans faire penser à un Doom genre NEUROSIS ou DIRGE, donne l’eau à la bouche. Puis les titres défilent mais ne se ressemblent pas. Ils possèdent tous cette caractéristique qui fait qu’on sait où on est. Pas de doute, on n’a pas quitté Cloister Of Radiance, mais on ne se complait pas dans la simplicité et la redite. Ainsi « Code » et son intro batterie surprenante et son rythme un peu plus rapide que précédemment. C’est un peu la même chose avec « Sabbat ». Le riff principal me fait d’ailleurs penser à un hommage au Metal de grand pépé, remis au goût du jour et intégré dans le son propre à HOLLOW CORP. Et puis, il y a le fer de lance de cet album : « Peripherals ». Ce morceau est un pur bijou. A la fois aérien par ces alternances avec des passages plus clairs, il frise de temps en temps la qualification de progressif par sa structure plus complexe. Et pourtant, on est toujours dans cette chose sombre et lourde et lente. Rien que pour ce morceau, Cloister Of Radiance vaut qu’on s’intéresse à lui. Et cette basse lourde et grasse qui nous écrase… Et la voix de Stéphane qui se fait claire, mais tellement triste et mélancolique. Non, décidément, HOLLOW CORP. n’est pas fait pour les personnes déjà déprimées. Ah, et ce break vers 4 minutes que j’allais oublier…
Putain, que j’aime me prendre des claques dans ce genre là ! C’est un album à côté duquel on ne peut pas passer. Ce serait sacrilège, bordel de Dieu !
Ajouté : Vendredi 19 Octobre 2007 Chroniqueur : Wong Li Score : Lien en relation: Hollow Corp. Website Hits: 17277
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