Deuxième album pour les suisses de SYBREED, et le changement dans la continuité, ou bien l’inverse. Dire que j’ai été peu impressionné par leur musique est un euphémisme. On retrouve une mixture Metal-pop-thrash-indus déjà pratiquée par une horde de groupes dans le monde, et dont CROSSBREED, SCARVE et STRAPPING YOUNG LAD sont les meilleurs représentants.
Qu’apporte SYBREED à ce courant fort encombré ? Pas grand-chose, si ce n’est la naïveté de croire qu’ils vont révolutionner le style, ce qui est bien évidemment faux. En lisant les notes de prod derrière le cd, j’ai cru rêver. Je n’ai jamais vu telle prétention, même en tant qu’argument publicitaire classique ! A les écouter, on a l’impression qu’avant eux, la musique était d’une banalité affligeante ! La leur l’est assurément, et ça ne sont pas les arrangements électro qui font figure de gimmick, ni les pseudos de rigueur qui vont la relever.
J’ai eu beau écouter plusieurs fois Antares, in extenso, je ne suis même pas parvenu à dégager le moindre point positif, si ce n’est une certaine puissance sur les 3 premiers titres, qui se dilue vite d’ailleurs dans la banalité du reste de l’album.
Certes, le son est excellent, la mise en place pointue, et l’interprétation carrée, mais c’est loin d’être suffisant pour justifier une dépense de 15 euros que je vous conseillerais de placer ailleurs.
Halte aux sous produits qui ne font que plagier les pionniers pour mieux piller leur héritage.
SYBREED est une anecdote.
Un entrefilet dans la presse locale suffira.