MICHAEL LEE FIRKINS (usa) - Blacklight Sonatas (2007)
Label : Magnatude Recors / Nocturne
Sortie du Scud : 22 octobre 2007
Pays : Etats Unis
Genre : Blues Rock
Type : Album
Playtime : 9 Titres - 47 Mins
Michael Lee FIRKINS, fait partie de la catégorie « guitar-hero » directement issue des années 80, à une époque où la réputation d’Yngwie, Jason, Paul, Steve et Joe s’étendait aussi vite qu’ils égrenaient les notes sur leur manche. Seulement voila, le petit Michael n’était pas aussi égocentrique que MALMSTEEN, pas aussi démonstratif que GILBERT ou BECKER, il n’avait pas le génie allumé de VAÏ, ni le sens de la mélodie de SATRIANI.
Alors, il sortit certes de bien beaux albums, mais le grand public ne s’est jamais intéressé aux petits garçons propres sur eux. Il préfère les rockers purs et durs, les vilains, qui s’auto proclament génies maléfiques, ou alors à la rigueur, il veut bien les accepter, si tant est qu’ils portent en eux quelque chose d’exceptionnel. Ce qui n’est pas le cas de FIRKINS. L’écoute de ce Blacklight Sonatas, tout dédié au blues n’infirmera pas ce postulat.
Le cas de Lee est un cas d’école pour un critique. On ne trouve rien à reprocher en soi à la musique, et pourtant on ne peut raisonnablement pas l’encenser non plus.
Je ne suis pas un grand amateur de blues, je vous l’accorde. Je n’ai pas l’intégrale de Robert JOHNSON, et je ne passe pas mes vacances en Louisiane, mais je suis quand même capable de juger si les tripes sont là ou pas. Et là, ben y’en a pas !
La reprise de « Black Betty » des RAM JAM sonne très lounge, et ne dépareillerait presque pas sur une compil’ COSTES. Le reste est tout à l’avenant, du soporifique à l’anodin, jusqu’à la digression classique finale qui apporte un brin d’inattendu et de sincérité, malheureusement noyée dans un océan de banalité.
Certes Michael LEE FIRKINS vieillit bien, certes il est polyvalent (la palette de styles va du blues pur et dur à la country), mais il ne fait qu’effleurer ce qui fait l’essence même des genres qu’il aborde.
Le feeling, ça ne s’achète pas. On l’a où on ne l’a pas.
Désolé Michael…
Ajouté : Jeudi 08 Novembre 2007 Chroniqueur : Mortne2001 Score : Lien en relation: Michael Lee Firkins Website Hits: 12239
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