ICED EARTH (usa) - Alhambra à Paris (08/11/11)

Groupes Présents au concert : FURY UK (uk), WHITE WIZZARD (usa), ICED EARTH (usa)
Date du Concert : mardi 8 novembre 2011
Lieu du Concert : Alhambra (Paris, France)

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En cette période où les dates de concerts se bousculent dans les agendas, c'est ce mardi 8 novembre 2011 que le groupe de Power Metal américain ICED EARTH, rarement présent en France, est venu défendre son dernier album Dystopia à l'Alhambra.

Malgré une salle à moitié vide, c'est un public enthousiaste qui accueille les anglais de FURY UK venus entamer cette soirée durement concurrencée par le concert complet d'ALICE COOPER à Bercy.
Les fans inconditionnels d'ICED EARTH ont déjà investi le premier rang de leurs drapeaux et t-shirts hauts en couleurs à l'effigie de leur groupe préféré. Mais ce début de première partie est entraînant et ils se laissent volontiers captiver. Les morceaux qui suivent surprennent peu et manquent de diversité, ce qui ne paraît pourtant pas lasser un auditoire bien chaleureux jusqu'à l'entracte.


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Une balance de quelques minutes permet au public de s'étoffer un peu pour l'arrivée de WHITE WIZZARD, groupe de Heavy Metal californien né en 2007, ayant déjà deux LPs et un historique bien chargé à son actif. Double pédale et guitare à sept cordes : le ton est donné, ça promet.
Dès les premiers accords, le groupe envoie la purée dans les oreilles des métalleux qui sont rapidement conquis et de plus en plus nombreux. Certaines sonorités sont proches de MAIDEN et ceci n'est certainement pas un hasard si l'on en juge par le T-shirt qu'arbore Jon Leon, bassiste et fondateur du groupe. Un Michael Gremio à la voix perforante nous transporte dans le monde de WHITE WIZZARD et invite le public qui peine à le suivre dans ses prouesses vocales. Avec leur style direct et puissant, ils agissent en véritables chauffeurs de salle et laissent un public bouillant pour le reste de la soirée.




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Encore un peu de patience et de bière avant de voir à l'oeuvre le nouveau chanteur d'ICED EARTH, Stu Block (ex INTO ETERNITY), remplaçant du très charismatique Matt Barlow.
Quand les premières notes de "Dystopia" retentissent, l'excellente acoustique nous plonge immédiatement dans l'univers musical infernal et brûlant du groupe. Il suffit de quelques instants seulement pour être subjugué par l'indéniable présence de Stu.
Après cette entrée en matière savoureuse, le chanteur salue la foule qui acclame les américains sans retenue. Retour alors au second album (Night Of The Stormrider - 1991) avec "Angels Holocaust", une valeur sûre. Le public est maintenant survolté pour un "Slave To The Dark" (The Dark Saga - 1996) parfaitement maîtrisé. La performance vocale de Stu sur ce titre ne laisse plus aucun doute sur sa capacité à succéder au talentueux Matt Barlow.
Mais trêve de nostalgie pour le groupe qui est bien décidé à mettre en valeur son dernier album et le fait savoir en enchaînant sur "V", qui aura indéniablement sa place dans la "tubographie" d'ICED EARTH. Le chanteur annonce d'ailleurs cette chanson avec humour puisqu'il demande au public, en parlant de leur dernier album "You didn't download that shit, right ?" (Vous n'avez pas téléchargé cette daube, n'est-ce pas ?) Et le public de répondre un puissant "Noooooooon !" se fait rapidement traiter de "Fucking liars" (Putain de menteurs).
Les fans sont déchaînés et il est sympathique de voir des mains constamment levées, un petit circle pit toujours agité et ce viking au premier rang, qui connaît absolument tous les titres par coeur et accompagne le groupe de sa voix.
Plus rien n'est à prouver désormais d'un côté comme de l'autre et ce sont alors des musiciens et un public en totale confiance qui se donnent sans retenue pour l'amour du métal et échangent des moments de pur plaisir sur de vieux titres tels que "Stand Alone" (Something Wicked This Way Comes - 1998), "When The Night Falls" (Iced Earth - 1990) ou encore "Damien" (Horror Show - 2001).
Stu reprend un peu son souffle en remerciant le public de ne pas être allé voir ALICE COOPER. Toute la salle est conquise (sauf peut-être l'excité du circle pit qui ne fait que monter sur scène pour slamer et réclamer "du vrai ICED EARTH" et aurait peut-être mieux fait de rester chez lui ?) quand le groupe continue avec deux chanson de leur dernier opus (Dystopia) : "Dark City" et "Anthem". Le chanteur remarque alors quelque chose de peu commun au balcon... "Hey, there's a baby up here ! Probably the youngest metalhead in this room ! Cheers to you, little guy !" (Hey, il y a un bébé là-haut ! Probablement le plus jeune métalleux dans cette salle ! Santé, petit gars !) Ses mots sont accompagnés d'un signe de la main (le cornu) de la part de Stu suivi de tout le public. Ce "petit gars" aura de quoi se souvenir d'ICED EARTH !
Revenons aux choses sérieuses avec "Declaration Day" (The Glorious Burden - 2004), un morceau qui fait l'unanimité auprès des fans qui chantent tous en choeur. Il est maintenant temps pour le groupe de conclure, ce qu'il fait parfaitement en jouant à nouveau un titre de leur dernier album : "Tragedy and Triumph".
Les musiciens remercient le public sans faire de chichis et fait patienter un peu la foule qui les réclame. Mais attention, quand ICED EARTH vient pour un rappel, ils ne font pas cela à moitié : "Dante's Inferno" (Burnt Offerings - 1995), plus de 16 minutes de Power Metal progressif comme on n'en fait plus met le public en transe et nous fait découvrir les qualités scéniques de Stu. Et enfin, leur titre Eponyme que le chanteur annonce "Iced Mother Fucking Earth" achève ce concert en beauté.
Les médiators et les baguettes fusent, le "petit gars" en aura même une en souvenir. Un public et un groupe ravis, what else ? Ce soir, les inconditionnels d'ICED EARTH ne regretteront pas de ne pas avoir été voir ALICE COOPER, Stu Block aura démontré sans peine son talent et sa présence... Ce soir à l'Alhambra, ICED EARTH est venu, ils ont vu, ils ont convaincu.

Ajouté :  Vendredi 25 Novembre 2011
Live Reporteur :  Julia
Score :
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