WARBRINGER (usa) - War Without End (2008)
Label : Century Media
Sortie du Scud : 25 février 2008
Pays : Etats-Unis
Genre : Thrash Metal
Type : Album
Playtime : 11 Titres - 39 Mins
Certes, l’intérêt que portent les jeunes musiciens au Thrash des années 80 fait plaisir à voir. On aurait pu croire que ce style musical tombé en désuétude il y a 20 ans pour cause de Death-Metal naissant était désormais l’apanage d’anciennes formations dont la carrière avait débuté suffisamment tôt, que nenni.
Pour preuve, l’age des musiciens de WARBRINGER ne couvre que 5 ans, de 17 à 22. On se rappelle que Lars et James n’ont pas commencé beaucoup plus tard, et que le batteur de DEATH ANGEL au moment d’enregistrer leur première démo, n’avait que 13 ans !
Cela doit il pour autant constituer un atout à prendre en compte en amont du reste ? Pas du tout, et pour la forme, veuillez réduire ça à un vulgaire gimmick de promotion s’il vous plait.
Jugeons War Without End pour ce qu’il est, à savoir un putain de bon album de Thrash old-school ! Alors bien sur les vieux grincheux hurleront d’une seule voix qu’il n’a rien de révolutionnaire, qu’on pratiquait déjà ce genre il y a 25 ans, et que sur cette période sont sortis des chefs-d’œuvre impérissables ! Que WARBRINGER ne fait que reprendre à son compte des recettes moult fois éprouvées par des groupes comme EXODUS, SODOM, KREATOR ou TESTAMENT ! Et ils auront raison, mais on s’en fout !
Les 10 titres de cet album forment une symphonie à la furie, une ode à la violence, une allégorie de la bestialité instrumentale, on sort l’Uzi et on canarde tous les lapins qui traînent juste parce qu’on a oublié la moutarde !
Mais ne vous méprenez pas, on ne parle pas la de gros rouge à 0.5 euros les 6 litres, parce que les gus ont bien étudié leurs leçons ! C’est carré, ça pulse, mais intelligemment ! Les rythmes rapides dominent sans conteste l’ensemble, mais le mid tempo sait se faire sec à l’occasion de titres comme « Shoot To Kill » et ses licks de guitare diaboliques !
« Total War » m’a presque fait croire que j’étais revenu en 1988, Socialized Hate, et « Chemical Dependency » d’ATROPHY en fond sonore, quand à la gueulante d’ouverture sur « Born Of The Ruins », elle ferait presque passer le Rob pour un clone de Barry White !
Mais égrener les titres linéairement n’aurait aucun intérêt, tant War Without End est un bloc qui se prend dans la face sans réplique possible, mur de béton que seule la connerie de Flavie Flament pourrait à la rigueur fissurer !
Trente neuf petites minutes, et on compte les dents qui tombent.
Merde, il en reste une, on remet ça ?
Ajouté : Dimanche 11 Mai 2008 Chroniqueur : Mortne2001 Score : Lien en relation: Warbringer Website Hits: 14893
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