ONE-WAY MIRROR. Ce nom ne vous dit peut-être encore rien, mais si je vous parle de MNEMIC, SOILWORK, LYZANXIA ou encore SCARVE, ça vous parle mieux ? ONE-WAY MIRROR est donc un nouveau all stars band à tendance francouillarde puisque nous avons Guillaume Bideau au chant (qui nous vient de MNEMIC), Loïc Colin à la basse (SCARVE), mister et mister Potvin aux grattes (LYZANXIA) et Dirk Verbeuren aux fûts (SOILWORK). Et leur premier album vient nous titiller les oreilles juste avant d’aller faire bronzette.
Dés les premières notes de « Destination Device », on sent qu’on va avoir à quelque chose d’assez monstrueux. Gros son énorme, guitares qui explosent le mur des tes voisins, bonne batterie puissante et précise et un chant tout aussi puissant qui sait aussi se faire mélodique. Bref, tous les ingrédients pour faire de cet album un enchainement de bons morceaux. Et il y en a de bons morceaux sur cette galette. Comme « Destination Device » ou encore « Deprives Of Connection ». Les samples légers qui parsèment les morceaux ajoutent une petite touche supplémentaire de modernisme appréciable. Et puis il y a les refrains qui rentrent tout de suite dans la tête. En chant souvent clair ou moins hurlé, c’est le moment de faire en sorte que le public puisse communier avec le groupe pendant les concerts en reprenant les paroles à tue tête. Bonne recette et on pourrait donc croire que le disque comporte onze hits. Pourquoi pas, si on prend tous les morceaux indépendamment. Mais si on regarde l’album dans son ensemble on se retrouve avec un pavé assez compact et beaucoup trop homogène. La sauce prend bien morceau par morceau, mais à la longue, cela fait trop. Un peu trop tendance pour ne pas lasser rapidement. Et c’est bien dommage parce que le groupe a de bonnes idées. Mais à vouloir toucher trop de monde cela devient à la limite de l’insipidité.
On notera la reprise de « Relax » de FRANKIE GOES TO HOLLYWOOD. Pas mal mais elle ne m’a pas donné autant de frisson que le reprise Metal de « Shoot » de TEARS FOR FEARS faite par DISTURBED.
Un album qui s’écoute mais qui ne restera pas dans les mémoires bien longtemps.