SYN (FRA) - Road To Ruin (2008)
Label : Hengeyokais Prod. / Great Dane
Sortie du Scud : 21 avril 2008
Pays : France
Genre : Metal(core)
Type : Album
Playtime : 10 Titres - 47 Mins
SYN est né en décembre 2004 en maudissant le voisin qui envoyait la police lors de chaque répétition : « Smash Your Neighbor ! »
Voici donc la phrase d’introduction de la Bio fournie par le groupe. On peut constater que le combo possède un patronyme pour le moins original et humoristique ce qui n’est pas fait pour me déplaire. C’est donc plein d’entrain que je me lance dans l’écoute du dit album tout en consultant leur fascicule chronologique. Oui mais voilà, après l’intromission c’est Dallas couplé à Dynastie leur Truc. T’as Machin qu’est venu remplacé Bidule qui lui même a été troqué contre Chose qu’à couché avec le chien de la bergère qu’avait des puces. Qui ? La bergère ?
Au milieu de la lecture tu ne sais plus qui fait quoi, mais est ce vraiment important ?
J’en termine avec le décryptage et je tombe sur la dernière phrase avant que mon lecteur n’est envoyé la purée.
Je pensais que depuis la fin des années 90 on en avait fini avec ce genre de comportement. Les guéguerres de groupe de cour d’école français où mon Papa il est plus fort que le tien. Je cite donc cette dernière missive : « SYN est maintenant prêt à mettre un gros coup de pied dans la fourmilière du métal français. »
Ha ouais !
Ben t’as intérêt à placer la barre haute mon Pépère, parce que le Metal français a survécu sans toi jusqu’à présent !
L’album commence par une introduction qu’il me semble avoir déjà entendu sur le Ep Rebirth in Hate de qui vous savez. Puis on a le droit à un arpège dans une ambiance très proche de celle des OLD DEAD TREE’s. Attaque du premier riff avec un parfum de SCARVE tout de même moins alambiqué. Je rigolais jaune jusqu’à présent, mais là c’est la fourmilière qui fournit au groupe ses premiers sons. La voix arrive, pas inintéressante mais monocorde et il en sera de même tout au long de ce Road to Ruin.
Alors je ne vais pas perdre mon temps en tergiversations, les riffs sont éculés, les tempos sont très vite lourdingues puisque systématiquement en mid, les compositions sont mornes et on se lasse très vite. La barre est relevée par un ou deux titres comme « My Sweet Disaster », mais le chemin va être long Petit Scarabée avant que la fourmilière ne se rende même compte de ta présence.
On peut donc continuer à dormir tranquille et comme le dit la dernière phrase de leur bio mise en ligne : « Soon… »
Ajouté : Lundi 04 Août 2008 Chroniqueur : Oncle Machin Score : Lien en relation: SYN Website Hits: 9695
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