Qu’il est dur d’enterrer un NASUM définitivement, mais le Roi est mort, vive le Roi !
Et tous les fans éplorés chercheront dans Rotting Paradise les dernières exhalaisons de ce combo perdu.
Inutile de vous fatiguer messieurs dames, COLDWORKER suit désormais sa propre route.
Et de quoi est-elle faite alors ?
La recette est la même que celle de Macadam Massacre. Soit une pincée de Death Metal Suédois des années 90, enrobée d’un soupçon de brutalitos americanos.
Cet habillage de luxe est produit par un certain Dan SWANÖ, qui a concocté au groupe un son à l’image de leur musique. Soit un doux mélange entre les deux vagues sus-citées.
Encore que le combo ne semble pas assumer complètement le fait de virer de cap en première partie de leur carrière. Le fait qu’ils laissent les mots Grindcore et Blasting Death sur toutes leurs pages Net tend à capitaliser sur le passé d’un certain Anders JAKOBSON.
Bouhhhh, les vilains pas beaux !
Il y a bien quelques accélérations supersoniques sur cette galette, mais rien qui ne puisse égaler la puissance de feu d’un NASUM.
Alors que le brassage présenté est consistant, et que GRAVE en particulier n’est jamais très loin. Quelques ouvertures sur le monde moderne sont également présentes, mais heureusement avec parcimonie. Manquerait plus qu’ils passent dans le giron du Metalcore ceux là.
Et au final, qu’est ce que l’on a ?
Une magnifique pochette à montrer dans toutes les écoles de graphie du Death Metal. Un album de bonne facture, sans fioriture ni gâchis, mais qui a du mal à sortir du lot pour cause de manque d’un je ne sais quoi.
Et en moins agréable, il reste également une sale odeur de décomposition que l’on tente de nous resservir réchauffée. Que la limite est ténue entre l’hommage et le pillage, et en terme de marketing nous sommes en train de la franchir.

Que NASUM repose en paix !