TERMINAL FUNCTION (se) - Measuring The Abstract (2008)
Label : Candlelight Records / Season of Mist
Sortie du Scud : 3 novembre 2008
Pays : Suède
Genre : Death Metal Ultra Technique
Type : Album
Playtime : 8 Titres - 43 Mins
Ben c’est Pô fôcile du tout sur ce coup là.
Parce qu’avant toutes choses il faut arriver à passer le premier titre qui n’est pas des plus accrocheurs. Non pas que ce dernier soit mauvais, loin de là, mais il est un peu bizarre d’ouvrir un album avec un titre qui n’est pas à la hauteur du reste. Il y a tout de même ces petites plages qui me rappellent vaguement quelque chose. Ce petit je ne sais quoi qui se confirme tout au long de la galette.
Mais oui, bien sur. Z’ont beau dire qu’ils sont influencés par CYNIC (pas faux en particulier sur les arrangements guitaristiques), DEATH (doit pas connaître le même groupe alors), MESHUGGAH (polyrythmie) et consorts, il y a tout de même un album qui ressort complètement.
Sol Niger Within d’un certain FREDRIK THORDENDAL’S SPECIAL DEFECTS. A ce stade de la compétition, ça en devient même troublant de ressemblance. Tout y est, les soli en complet décalage, les sonorités de guitares, les rythmes découpés en truc machin impossible à compter, le mixage et le mastering, l’utilisation de 7 cordes Ibanez et j’en passe.
Mais z’alors, pourquoi que c’est-y que l’Oncle Machin y met une note comme ça alors ???
Voici la bonne question !
Le niveau technique est simplement hallucinant. Les compositions sont très bien menées. Les arrangements sont monstrueux. Les interventions de clavier sont idylliques. La voix, heu, pas mon truc mais avec une super gouache. Mais putain qu’est ce qui ne va pas alors ?
Mais qu’est ce que c’est que ces passages Popisants en plein milieux de chaque morceau ?
Ça commence dès le deuxième « Room 101 » et son refrain éculé, usé jusqu’à la corde. Puis ça continue sur « Dissolving Soul Fragments » un morceau monstrueux coupé par une partie ambiante même pas digne de figurer en musique d’ascenseur. Et puis c’est chanté tellement faux que tu peux même pas te lever une gonzesse là dessus. Elle va croire que t’es sourd. L’ingé son a du se déchirer pour faire croire que le bonhomme savait utiliser ses cordes vocales autrement qu’en chant hurlé. Alors pour ce faire, le gars, il a cumulé piste sur piste, pi l’a rajouté de la reverb, du delay, de la compression et je t’en passe. Je connais bien un groupe qui avait tenté ce genre de mélange sur un Elements sortie en 1993, mais n’est pas ATHEIST qui veut. Autant ce dernier avait réussi à ce que ces passages en autres styles (Jazz, Bossa Nova, etc.…) arrivent dans les mouvements des morceaux, autant ici tout arrive avec grosses coupures et vinaigre dans ton café du matin. Ça ne marche pas !
Pas la peine de foutre des monolithes de 6 minutes de long si c’est pour qu’il y en ait 2 à jeter. Et même lorsque ces fameuses parties fonctionnent mieux comme sur le merveilleux « The Brainshaped Mind » c’est pour nous vendre un arrangement improbable. Parce que si tu connais un mec capable de pousser un cri de 19 secondes sans jamais reprendre sa respiration tu me le présentes. Je veux voir ça moi !
Tu me crois pas ! Vas chercher ta mère, mets la en transe avec le skeud à volume 11, puis fais la brailler et tu vas voir que même en état second les 6 secondes sont difficilement atteignables.
Et merde, je suis en colère moi maintenant. Parce que le reste est tellement ENORME, que je ne comprends pas ce groupe. Ils ont tout pour devenir les nouveaux NOCTURNUS empalé sur ATHEIST à la grosse sauce FREDRIK THORDENDAL’S SPECIAL DEFECTS et ils nous sortent ça ! Quel gâchis de potentiel !
Putain de vie tout de même ! M’en retourne voir Titeuf v/s Freddy mouâââ !
Ajouté : Vendredi 14 Novembre 2008 Chroniqueur : Oncle Machin Score : Lien en relation: Terminal Function Website Hits: 9237
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