IMMORTAL RITES (de) - Art of Devolution (2004)
Label : Morbid Records
Sortie du Scud : 15 mars 2004
Pays : Allemagne
Genre : Death Metal Mélodique
Type : Album
Playtime : 10 Titres - 42 Mins
Presque 13 ans que ce quatuor allemand roule leur bosse. Deux albums sortis, le premier, Art Of Devolution en 2004, le second en 2007. Pas très productif tout ça. Attention à ne pas confondre avec le groupe indonésien du même nom qui fait plus dans le Black Death... Je ne sais pas comment ils ont fait leur compte mais bon. Parlons musique! J'annonce la couleur tout de suite : IMMORTAL RITES n'a pas inventer la pondre. C'est vrai que le registre Death (et Mélodique qui plus est), est plutôt bien fourni en groupes.
Mais je dois dire que ces allemands ont réussit à tirer leur épingle du jeu. Le commencement est un peu laborieux avec une intro, complètement électro, un peu décalée. Les premiers morceaux sont incontestablement Death (« Fatal Exploited », « Dressed in Amazing Red », « Dressed in Amazing Red »). Le Mélodique gît à terre, submergé par une guitare (Dominic Haufe) saturée. La batterie (Sascha Lorenz) tabasse violemment avec la basse de Ralf Hauber, qui nous assène des riffs très structurés. Et pendant ce temps, c'est Reinhard Riedel qui nous transmet ses hurlements. Les trois premières pistes se succèdent sans grand intérêt pour l'écoute. Une fois terminée, elles sont oubliées. A partir de « Digital God » ça change, pas radicalement non plus mais on sent comme un sursaut dans la composition. Déjà le chanteur lance des chuchotements inopinés, et puis la guitare se lance dans un petit solo à la fin.
Dans « United Scars Anthem », on sent que le mélodique revient à la charge. Le morceau commence par un solo guitare qui introduit une nouvelle facette de cet opus. Le chanteur garde sa voix écorché et surprise, rajoute une voix mélodique qui est très bien accueillit Contrairement au début, la guitare se fluidifie. Elle apporte toute la puissance du morceau avec une dimension beaucoup plus grande. Des riffs violents se greffent à cette superbe partie. Dans les morceaux qui suivent, IMMORTAL RITES semble trouver sa vitesse de croisière dans l'inspiration des compos. Une voix féminine chante en cœur avec Reinhard Riedel dans « Mirror Reflections », on est subjugué par le mélange qui était impensable au début de l'écoute. « Pathetic Patterns », « The Utter Dark » et « Hallucinations Ouverture » sont les morceaux où la guitare reprend touts ses droits. C'est elle qui rythme les morceaux, et de façon divine. On rentre là dans le cœur même d'IMMORTAL RITES.
Avec un début assez difficile les allemands se rattrapent très largement par la suite pour donner un très bon résultat. Une guitare très bien jouée. L'ensemble réussit à inculquer une âme au groupe.
Ajouté : Samedi 22 Novembre 2008 Chroniqueur : Kevineclipse Score : Lien en relation: Immortal Rites Website Hits: 10833
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