INSECT WARFARE (usa) - World Extermination (2009)
Label : Earache / Pias
Sortie du Scud : 2 mars 2009
Pays : Etats-Unis
Genre : Grindcore bien tassé
Type : Album
Playtime : 20 Titres - 22 Mins
- Bon, alors un petit coup d’œil à la pochette, nickel. Nom de groupe ad hoc, tracklisting impeccable, 20 morceaux, 22 minutes, pas de titre au delà d’une minute 50, je pense que nous pouvons entamer la discussion sous de bons auspices…
- Eh, tu veux en venir où la ??
- Putain, mais t’es con ? INSECT WARFARE, 22 minutes, 20 titres et t’as toujours pas pigé ?
- Bah non, y’a quoi à comprendre ?
- Oh la, toi, t’as trop écouté de Progressif…Reviens sur terre l’ami, From Enslavement To Obliteration, World Downfall, Grind Finale, Top 40 Hits ça te dit quelque chose ???
- Je sais pas, c’est des bouquins sur l’euthanasie ?
- Décidemment t’es trop con, j’abandonne. Le Grind, ça te parle ou pas ??
- C’est pas un morceau d’ANDROMEDA ?
- Ok, t’as gagné…BAAAM !!!
Ah tu l’as cherchée celle là, viens pas chialer maintenant ! Bon, restons entre gens de bonne compagnie qui connaissent leur partition. Vous avez évidemment pigé, car vous être moins naze que cet abruti. INSECT WARFARE vient de sortir l’album impeccable à chroniquer un jour de pluie, lorsque l’enthousiasme est au plus bas, et que les activités de plein air vous font justement chier.
C’est Grind, pas de doute là dessus, mais c’est du côté de la frange extrême de chez extrême qu’il faut les classer. Ne cherchez pas vers MORTICIAN, non, c’est dans la tradition qu’ont été élevés ces furieux, et World Extermination lorgne vers les classiques du genre, cités un peu plus haut.
C’est Crust en diable, les vocaux alternent le désespoir d’un ours qui vient de laisser filer son saumon, et la hyène hystérique devant une gazelle qui vient de se faire niaquer par une lionne pas fine.
Pas de répit, un peu comme le Reign In Blood du Grind, ça pulse, ça dégueule, ça râpe le trou de balle, et ça le laisse saignant comme la virginité d’un premier communiant qui a trop fait confiance au cureton.
Ajoutez à ça un son à faire jouir une chèvre sous les coups de boutoir d’un légionnaire, et vous obtenez une boucherie sans nom, qui charcle tout sur son passage.
Moralité : Tout est bon dans le cochon, pour peu qu’on lui lèche le fion.
Ajouté : Mercredi 04 Février 2009 Chroniqueur : Mortne2001 Score : Lien en relation: Insect Warfare Website Hits: 11071
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