Si je vous dis "Eye Of The Tiger" et "Burning Heart", j'en vois déjà assis dans le fond de la salle entrain de gueuler "Adriaaan". Pourquoi aborder cette chronique de la sorte en vous parlant de Rocky ? Tout simplement parce que Jim Peterik qui est l'âme de ce Pride Of Lions fut l'un des membres de Survivor et surtout l'un de ses songwriter principal.

L'idée de Frontiers Records était de lui associer un chanteur renommé mais le dévolu s'est finalement jeter sur un parfait inconnu, Toby Hitchcock. Le choix fut fort judicieux car ce dernier s'avère tout bonnement époustouflant avec sa large palette vocale s'étendant sur 4 octaves. De prime abord, le projet pouvait paraître risible avec un Jim Peterik affichant 36 ans de carrière et un jeunot, Toby Hitchcock, seulement 25 ans.

Les compositions, dont certaines dans la veine de Survivor sont excellentes "Unbreakable", "Sound Of Home", "It's Criminal" et le ballades "Interrupted Melody", "Last Safe Place", idéales pour emballer les nanas au coin de la cheminée.

Frontiers Records a eu une bonne idée d'associer ces deux personnes pour un challenge qui n'était pas gagné d'avance. En tout cas la réussite est parfaite.