WARMEN (fi) - Japanese Hospitality (2009)
Label : Spinefarm Records / Season of Mist
Sortie du Scud : 26 août 2009
Pays : Finlande
Genre : Heavy Metal Progressif
Type : Album
Playtime : 10 Titres - 40 Mins
Les frangins Warman (Janne aux claviers et Antti aux guitares), qui ont intitulé leur projet WARMEN, reviennent avec leur quatrième album, Japanese Hospitality. Projet concept à la base musical, le groupe invite des chanteuses et chanteurs pour apporter leur patte aux morceaux. Ce sont donc ici cinq voix qui vont s’alterner, chacun sur un ou plusieurs morceaux. Timo Kotipelto (STRATOVARIUS), Jonna Kosonen (ex-NYLON BEAT), Pasi Rantanen (ex-THUNDERSTONE, ex-STRATOVARIUS), Alexi Laiho (CHILDREN OF BODOM) et Marko Vaara (ex-THUNDERSTONE, ex-STRATOVARIUS… aussi) apportent ainsi leur pierre à l’édifice WARMEN. Mais, soyons lucides, ce ne sont pas vers eux que les lumières se dirigent quand commence à tourner le CD dans la platine. Et d’ailleurs ce n’est sans doute pas anodin si le disque commence par une instrumentale, éponyme de l’album. C’est assez classique, mais ce n’est pas un morceau inintéressant ; un bon dialogue entre guitare et clavier, dans une veine Progressive. On notera que sur quasiment tous les morceaux, le manque de prise de risques est assez flagrant. On a pourtant un disque de bonne facture, très professionnel et qui s’écoute bien, mais sans grande surprise, sans véritable engagement. Après, on va osciller entre des morceaux très Heavy, comme « Eye Of The Storm » ou « Don’t Bring Her Here ». Le côté Progressif, que l’on pourrait attendre un peu partout, est lui assez absent sur les dix morceaux. On le rencontrera à nouveau sur « My Fallen Angel » ou « Unconditionnal Confession ». Il est à noter que ce dernier est plus en marge avec une ambiance plus calme, plus posée, mais qui finalement coupe avec le sempiternel Power Heavy qu’on nous colle sur tous les autres titres. « High Heels On Cobblestone » est un titre beaucoup plus rentre dedans, avec un Alexi Laiho qui use de sa voix éraillée pour casser un peu le côté propret des autres morceaux. Par contre, que font deux reprises des années ’80 sur ce disque ? Non pas que je n’aime pas les reprises des années ’80 (on se rappellera l’excellent « Shout » reprit par DISTURBED), mais reprendre du JANET JACKSON, ça ne peut que rarement donner quelque chose de potable.
Finalement, on est face à un disque qui s’écoute mais qui ne révolutionnera pas votre vision de la musique. Agréable mais sans révélation.
Ajouté : Dimanche 27 Décembre 2009 Chroniqueur : Wong Li Score : Lien en relation: Warmen Website Hits: 11111 Langue: fra
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