THE SIN COMMITTEE (nl) - Confess (2009)
Label : Auto-Production
Sortie du Scud : 20 avril 2009
Pays : Pays-Bas
Genre : Metal progressif
Type : Démo
Playtime : 5 Titres - 22 Mins
THE SIN COMMITTEE. Je regarde la pochette de leur digipack et je m’interroge sur le style qui va être pratiqué. Vu que le « Poulpe Metal Psychédélique » ou que le « Calmar Metal Avant-Gardiste » n’existe pas (encore), peut-être vais-je avoir la bonne surprise de découvrir quelque chose de totalement novateur ! Puis je lis la biographie. Ou du moins j’essaye, vu que mes connaissances en néerlandais sont… limitées. Et c’est un pléonasme que d’oser le dire. Néanmoins, on retrouve également dans cet enchevêtrement improbable de consonnes, quelques noms connus comme MASTODON, TOOL et THE END. Alors mon cerveau créatif fait une traduction approximative de « ontwikkeling zoeken kwamen uiteindelijk » comme étant « on kiffe over sa race les groupes suivants ». Donc voilà, approximativement, on se dirige vers du Metal progressif et en effet, c’était le style recensé le plus à même de coller avec l’artwork. En ce qui concerne les néerlandais, Confess s’avère être leur deuxième démo depuis 2006. Basta ! On n’en saura pas plus.
Me concernant, je confesse (puisque c’est de rigueur) être plutôt réfractaire à ces histoires de Metal progressif, alternatif, ambiant et tous ces qualificatifs qui caractérisent poliment ce que j’appelle le « Boring Metal ». L’éponyme ouvre le bal avec une grosse descente de guitares et déjà des riffs entortillés dans des structures psychédéliques. Débarque le chant, un peu miévreux façon « j’essaye de chanter clair et rauque à la fois » et, oh surprise, les textes sont en anglais. Peut-être une occasion d’en apprendre plus sur leur délire. Puis on distingue « Finger deep inside, no reason to hide ». Donc si j’ai bien compris, les mecs font leur coming-out ? C’est mignon. Mais moi, ça me barbe. Je suis là pour parler musique et sur ce point, je suis comme Confess (je comprends mieux le nom du coup), pas du tout inspiré. A vrai dire, je trouve ça rythmiquement pauvre et pas accrocheur pour un kopeck. Après, inutile de dire que les musiciens ont leur propre genre et doivent être plutôt doués dans leur façon de faire n’importe quoi. Hélas, n’est pas TOOL qui veut. Dans la manière de tout désaccorder, THE SIN COMMITTEE est encore loin de son idole. D’ailleurs on se rapproche plus parfois d’un mélange piquant entre les DEFTONES et TYPE O NEGATIVE que du vrai Metal progressif labellisé DREAM THEATER par exemple. A savoir du bricolage. Pourtant, il y’a également quelques moments forts sur ce Confess. « Straw Men » qui est pour moi la plus intéressante des propositions car la plus brutale ou encore la fin dansante de « Four 2 One ». On y redécouvre également une voix Death qui rend bien. De même, superbe présence de Willem, le bassiste qui fait vibrer la terre sous nos pieds. Pour le reste, être profondément enraciné dans l’esprit « freestyle » reste le meilleur moyen d’apprécier ces confessions.
Deuxième tentative pour THE SIN COMMITTEE et pour ma part, c’est un « peut-être ». Peut-être que… un jour… il y’aura un déclic. En attendant, les fans de Progressif peuvent largement retourner s’enfiler des pelletées de tous les groupes qui ont été cités dans cette chronique. Les néerlandais ne sont qu’un mélange imparfait de tout ça et il y’a fort à parier qu’à ce rythme, on en entendra plus jamais parler.
Ajouté : Mercredi 17 Février 2010 Chroniqueur : Stef. Score : Lien en relation: The Sin Committee Website Hits: 10241
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