KOTTAK (usa) - Rock & Roll Forever (2010)
Label : SNUG Records
Sortie du Scud : 14 mai 2010
Pays : Etats-Unis
Genre : Fun Pop Punk
Type : Album
Playtime : 11 Titres - 38 Mins
Troisième album pour le projet annexe de James KOTTAK, nouveau nom, nouveau line up, on appelle ça un lifting intégral.
A ses côtés, Athena Bass, petite sœur de Tommy Lee, qui elle aussi taquine les fûts en lieu et place de son mari, qui lui se délecte du poste de guitariste chanteur.
Rock N’ Roll Forever est à prendre pour ce qu’il est, à savoir la récréation, le petit moment de détente d’un musicien qui passe son temps à jouer pour les autres. C’est vrai qu’aussi fameux soit votre groupe officiel, vous restez toujours « le batteur qui bosse pour », et c’est assez frustrant.
Marrant d’ailleurs de chroniquer cet album juste après le dernier effort du groupe en question. Alors que SCORPIONS tire sa révérence, et de la plus belle manière qui soit, KOTTAK louche vers l’avenir, en mettant de côté toute prétention. Le décalage est assez saisissant, mais pas désagréable, après tout, the show must go on !
Alors bien sur, inutile d’essayer de comparer cet album au Hard Rock des orfèvres de Hanovre, car les deux styles sont à cent lieues l’un de l’autre, et les démarches radicalement différentes.
Ici, tout est fun, catégorie délire d’ado attardé et fier de l’être, genre Steve Stiffler dans les douches des filles avec de la chantilly sur son cul.
LA référence de KOTTAK, ce sont quatre abrutis notoires qui se sont construit une réputation à grands coups de mélodies simples, de morceaux courts, et de paroles n’allant jamais très loin au niveau du mieux disant culturel, j’ai nommé les fabuleux trublions de SUM 41.
Il n’y a aucun mal à aimer SUM 41, parce qu’après tout, ils sont responsables de bon nombre de pépites Pop-Punk que beaucoup de metalleux écoutent en cachette, après avoir piqué le CD à leur petite sœur.
L’approche de James apporte je dirais, une caution Rock N’ Roll à l’affaire. Les riffs sont plus touffus, la prod’ aussi, et le jeu considérablement plus lourd, en témoigne le très Heavy « Super Pricks ».
Mais le mimétisme est parfois flagrant, tant au niveau des paroles que de la musique, et à l’occasion de « Drunk Uncle Pete », la ressemblance est étonnante, le confinant à la gémellité.
Ce que James a très bien compris, c’est que lorsque l’on s’adonne à une telle entreprise, il faut s’y donner à fond. Il n’a donc pas hésité à plonger la tête la première dans le Punk-Rock pour teenager, et nous propose donc un joli lot d’hymnes à reprendre en cœur lors de fêtes de confréries. Les exemples ne manquent pas, de l’imparable « Don’t Wanna Go Home » et ses « Hey hey hey » festifs, à l’hommage indispensable à « Sunset Blvd », tout l’éventail de chansons légères d’été est déployé, et il faut l’avouer, c’est la plupart du temps agréable, sans être impérissable.
Mais était ce là le but de KOTTAK ?
A n’en point douter non. Il a juste voulu nous offrir une petite confiserie qui se déguste lorsqu’il fait chaud, qui fond dans la bouche, et dont le goût reste encore un peu sur le palais une fois avalée.
Et, détail ironique et amusant, l’album se termine sur une reprise perso du « Holiday » de qui vous savez. Ultime révérence, pied de nez ? James me confiait que les fans réclamaient souvent cette chanson, et qu’ils l’avaient taquiné en répète.
D’un joyau de pureté, elle devient un au revoir torride, petit signe de la main d’un batteur à son ex groupe. Mignon non ?
NDR : Si sur le prochain album de KOTTAK vous retrouvez une reprise de « Do You Like It » de KINGDOM COME, ça sera de ma faute. C’est moi qui l’ai suggéré à James et l’idée a paru lui plaire.
Je sais. Je suis un vilain égoïste.
Ajouté : Mardi 13 Juillet 2010 Chroniqueur : Mortne2001 Score : Lien en relation: Kottak Website Hits: 12464
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