Lorsque je vois la tache qui m'attend pour chroniquer cet album j'en ai la chair de poule, c'est qu'il va falloir trouver des trucs à dire. J'ai bien pensé rendre page blanche pour la première fois, afin que chacun puisse se faire son avis personnel en laissant juste le lien Myspace actif, mais mon chef vénéré m'a dit que ça ne se faisait pas !

Quand il faut, il faut :
MACHINES OF GRACES est donc un groupe américain réussissant l'exploit de réunir sous sa bannière Zak STEVENS au chant (CIRCLE II CIRCLE, SAVATAGE, WICKED WITCH et TRANS-SIBERIAN ORCHESTRA), Jeff PLATE à la batterie (ben, heu presque les mêmes groupes avec METAL CHURCH en plus), Matt LEFF à la guitare (WICKED WITCH...) et un bassiste.
Pourquoi dis-je simplement un bassiste, et bien visiblement parce que visiblement tout le monde s'en fout, y compris l'ingé son qui l'a littéralement fait disparaître dans le mix. Au contraire de la charleston transperçante à chaque coup que peut lui donner notre ami cogneur, et il en donne des coups dessus, ça doit être pour ça que tu as très vite envie de lui rendre. La recette du quartet est simple, tu prends une intro/un couplet/un refrain/un couplet/un refrain/un solo/un refrain/une outro et tu l'enregistre. Tu vois rien de compliqué en sorte, mais pour rendre la chose encore plus simpliste le refrain tu le compose uniquement du titre du morceau. Et ben oui mon gars, comme ça tout le monde pourra le reprendre en cœur lors des divers concerts à travers le monde, il est pas beau le piège à minettes là ?
Mais j'aurais du me méfier avant d'accepter cette mission, pas de signature sur label alors que l'enregistrement date de juillet 2009. Pourtant si tu savais à quel point j'aime la voix du petit Zak, mais comme il m'est impossible d'adhérer à la voie qu'il a choisie.
Cet album est composé de titres tous plus sirupeux les uns que les autres sans qu'aucune émotion ne vienne traverser mon petit cœur en chocolat. La recette est insipide et seuls quelques moments privilégiés viennent sauver l'ensemble de la gaufre à la guimauve pourtant commandée.
J'ai donc l'extrême honneur de vous présenter ma plus grosse déception de cette année, parce qu’avec une telle réunion de tueurs en série je m'attendais au TRUC.
Mais peut être attendais-je trop !
Je vous confirme donc un disque aux riffs éculés, à la production homogène mais passée qui ne présente pour intérêt que de nous exposer la dernière production d'un des très grands chanteurs de Heavy. Et rien que pour cela je ne peux lui mettre une note en dessous de la moyenne.
L'avenir me donnera peut-être tord, mais qu'est-ce que je me suis ennuyé à l'écoute du Machin en Disgrâce. La preuve en est que je n'ai jamais réussi à me le tartiner en une seule fois.
A toi de juger maintenant !