DREAMLOST (FRA) - Psychomedia (2009)
Label : Brennus Music
Sortie du Scud : 4 décembre 2009
Pays : France
Genre : Heavy Metal Progressif
Type : Album
Playtime : 10 Titres - 57 Mins
DREAMLOST, combo français ayant vu le jour en 1996 dévoile sur Psychomedia, deuxième album du groupe, un Metal progressif aux accents Heavy. En effet, on réalise dès le départ que les affubler uniquement du genre aussi technique qu’est le progressif serait bien prétentieux de toute évidence.
« Unbreathable » a bien les accords particuliers du genre mais il restera peut-être à lui seul l’exception. Il a cette variante d’ambiance créée par une rythmique sans cesse changeante qui laisse ainsi s’écouler les six minutes sans déplaisir. Le petit plus sera l’interlude qui le talonne avec gravité « Echoes », morceau mixant les mauvaises nouvelles du jour à la radio et la légèreté du piano. Tout ceci n’étant pas suffisant et n’en ayant pas assez à se mettre sous la dent nos attentes vont en devenir plus qu’exigeantes.
Je passerais vite sur certains titres qui en dehors d’avoir de bons riffs presque empruntés à nos aïeuls métalleux ne nous submergeront pas de surprise.
Petit étonnement malgré tout avec « E-Life » qui saura installer subtilement une certaine candeur toute en simplicité. On pourra apprécier l’absence d’excès de zèle des claviers, un tantinet irritables sur les autres pistes.
Ouf ! Enfin un petit quelque chose qui nous pousse à rester : « One Dark Yet », qui lui aussi agit de façon liquoreuse, à croire que les ballades leur sied mieux que les compos survitaminées. Même le chant y est moins essoufflé et du coup agréable. Chaque instrument trouve sa place sans empiéter sur le voisin.
Avec une intro aiguisée et une belle succession d’accords habilement techniques « Garden Of Shadows » met l’accent sur le côté prog’ de ces compositions. Dépourvu de chant il se dressera tel un bel instrumental sans arrogance et justement délectable.
Le titre éponyme se passera de commentaires toujours pour les mêmes raisons, trop de claviers, voix à bout de forces, etc…. Il aura au moins le mérite de laisser toute la place à la somptuosité de « Solitude », petite ode acoustique.
Malgré un beau potentiel et du cœur à l’ouvrage Psychomedia ne laissera pas un souvenir impérissable, mais je tiens tout de même à souligner le côté humble de certaines aubades.
Ajouté : Mardi 03 Mai 2011 Chroniqueur : Line44 Score : Lien en relation: Dreamlost Website Hits: 8848
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