Tim Donahue enfourche sa Vigier fretless pour un nouvel album dans lequel énergie et technique trouvent un très bon équilibre. Le style d’écriture est alambiqué mais les riffs et la cohérence de l’album permettront aux réfractaires du genre de prendre du plaisir à son écoute. La virtuosité du bonhomme est également un point positif d’autant que l’on ne sombre jamais dans la démonstration facile. Il faut dire qu’il à su s’entourer : le remarquable Mike Mangini (Extreme, Steve Vai) à la batterie et surtout James LaBrie himself au chant. La présence – et quelle présence ! – de ce dernier ainsi que le genre musical devrait séduire les adeptes de Dream Theatre sans qu’ils aient le sentiment d’avoir affaire à une pâle copie, ce qui constitue un autre tour de force.