LABYRINTHE (usa) - The Depths Of Hell (2011)
Label : Tribunal Records
Sortie du Scud : 15 janvier 2011
Pays : Etats-Unis
Genre : Deathcore
Type : Album
Playtime : 10 Titres - 29 Mins
Premier titre : « Body Chute ». Ce n’est pas la traduction littérale de la théorie scientifique de la chute des corps. Dommage : je tenais mon accroche, car comme dans La Haine de Kassovitz, « le plus dur, ce n’est pas la chute, c'est l’atterrissage ». Et autant dire que sur The Depths Of Hell, on sent bien son visage s’écraser sur l’asphalte. En un mot, LABYRINTHE, c'est violent. Et à en croire les lyrics, la vraie signification du terme n’est pas réjouissante non plus puisqu’il fait référence au nom donné à un tunnel construit sous le Waverly Hills Sanatorium, réputé comme l’un des lieux les plus hantés des Etats-Unis, et qui, pendant les périodes d’épidémies de tuberculose, servait au transport des corps, à l’abri des regards… Autant dire que la musique des Américains ne se contente pas d’être violente : elle se veut aussi malsaine. Heureusement qu’il y a aussi ces moments de poésie, comme cette ode à Dame Nature qu’est le titre « Raped By Trees »… à moins que… oui, autant pour moi : il faudrait plutôt y voir un hommage au Evil Dead de Sam Raimi. Mais avec tout ça, j’en avais oublié les présentations : LABYRINTHE est un groupe américain, de Caroline du Nord pour être plus précis, tout récent puisqu’il date de 2008, et qui signe ici son premier album qui témoigne pourtant déjà d’une certaine maturité, pour ne pas dire maturité certaine. Grâce notamment à la production solide de Kyle Odell, un nouveau lui aussi dans le domaine de la production, plus connu – encore que… – pour assurer les guitares au sein du groupe de Metalcore américain BLOODJINN (qui s’est produit à plusieurs reprises au Hellfest), et qui donne toute leur puissance à ces breakdowns capables de vous déchausser les dents du fond… On appréciera également les vocaux de Mark, qui n’hésite pas à pousser dans les tonalités porcines. Si les breakdowns sont légions, LABYRINTHE ne mise pas tout sur eux et il y a ces sonorités Death qui donnent une réelle coloration à l’ensemble et qui fait que le combo se détache des sorties Deathcore du moment. Sans être transcendante, la musique des Américains est efficace. Et c'est tout ce qu’on lui demande.
NB : pour celles et ceux qui chercheraient encore dans leur souvenir la programmation de BLOODJINN au Hellfest, ne cherchez plus : il s’agit d’un autre Hellfest, festival de Hardcore américain dont la dernière édition date de 2005.
Ajouté : Lundi 19 Mars 2012 Chroniqueur : Le Comte de la Crypte Score : Lien en relation: Labyrinthe Website Hits: 9472
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