YNGWIE J. MALMSTEEN (se) - Relentless (2010)
Label : Rising Force Records
Sortie du Scud : 22 novembre 2010
Pays : Suède
Genre : Metal néo-classique
Type : Album
Playtime : 15 Titres - 68 Mins
Après toutes les rumeurs et les contradictions émanant de la collaboration possible et/ou probable de Monsieur Tim « Ripper » Owens à cet album nous voici devant cette fameuse galette. Et la première chose que l'on peut constater c'est que l'ex chanteur de JUDAS PRIEST et futur ex Rising Force est bel et bien présent. Pourquoi diable exprimer d'entrée le fait que notre vocaliste ne pourra pas faire long feu au sein de la confrérie suédoise, et bien tout simplement parce que le maestro use ses chanteurs comme d'autres usent leur fond de culotte sur les toboggans, c'est à dire à grande vitesse. Il s'agit donc pour moi d'une bonne surprise que de voir cet animal présent pour la deuxième fois auprès du fécond guitariste.
Reste que ce nouvel opus est marqué par une aura négative due aux différentes déclarations des protagonistes eux-mêmes et par le fait que tout le monde doute de la sincérité de cet enregistrement. S'agit-il d'un véritable album ou d'une poubelle calamiteuse pour se débarrasser subtilement d'un artiste trop encombrant aux yeux du nombriliste affirmé ?
Pour être honnête la première collaboration des deux compères m'avait simplement bluffée et je m'étais mis à rêver d'un retour en force de mon six cordiste de prédilection. Et comme d'habitude le nordique ne va jamais là où on l'attend.
Les musiciens ont encore une fois été parachutés entre le très bon Perpetual Flame et cette dernière offrande. Exit donc le Sieur Sherinian aux claviers qui pourtant avait insufflé un vent de créativité grâce à sa pratique technique mais aérienne de son instrument.
Quant à la batterie elle est tenue cette fois ci par un certain Patrick Johansson, ce qui fait de lui le troisième Johansson à passer dans les mailles du combo. A par cela ce dernier aurait tout aussi bien pu être remplacé par une programmation tant son jeu est morne et terne. Je me demande sincèrement si ce n'est pas le cas car jamais un break n'a ressemblé autant à un autre break. Tout au long des titres les enchainements sont exactement les mêmes et bien entendu la batterie est sous mixée pour laisser la place au doigteur fou.
Et pourtant...
J’ai réellement cru à un relent de créativité tant le premier titre est monstrueux, une sorte de mélange entre un Heavy galopant et des cavalcades arabisantes du meilleur effet. Mais passé ce titre on alterne instrumental et morceau chanté avec une cadence robotique. Et rien, mais réellement plus rien ne vient nous sortir de notre torpeur !
Les morceaux sont pompeux mais sans envergure, les riffs sont éculés, ressassés, peroxydés et j'en passe.
Nous nous trouvons face à l'album le plus insipide de la longue carrière du génie scandinave.
Et ce n'est pas la énième version du « Adagio B Flat Minor Variation », ni la prise de micro par le Maître sur un titre autre qu'un blues catchy qui viennent sauver la naufrage. Au contraire tout ceci enfonce le clou de ma déception.
On s'ennuie de la septième à la dernière minute !
Cet album est à oublier au plus vite en espérant un retour aux affaires d'une autre trempe, passez donc votre chemin il n'y a vraiment rien à voir ici.
Ajouté : Mardi 27 Août 2013 Chroniqueur : Oncle Machin Score : Lien en relation: Yngwie J. Malmsteen Website Hits: 8080
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