THE SIGN se présente comme une sorte de méga-groupe puisqu’il est composé des membres de METALLICA plus Steve Vai et Marylin Manson.
Non, je déconne…
Mark Mangold qui est à l’origine du groupe a travaillé pour Cher et Michael Bolton, il est ici à la batterie, aux claviers et au chant. Il est accompagné du guitariste et chanteur de ZEBRA, Randy Jackson, du chanteur Terry Brock. Ils ont été rejoint par Jon Binova et Mark Hermann respectivement à la guitare et à la basse.
Ils sont donc les seuls à croire qu’ils forment un “méga-groupe”. On ne va pas les contrarier.
Les sources d’inspiration de THE SIGN ne sont pas simples à définir et pour tenter de situer le style de ce groupe, il faut citer tant de groupes différents allant par exemple de QUEEN à KANSAS !
Il s’agit d’un concept album sur le thème qu’ils avaient déjà exploité sur l’album précédent, Signs Of Life, qui avait été acclamé par la critique : l’histoire de Aryon, une nana qui se sort du coma. L’univers musical est donc complexe, onirique, alambiqué ; et il faut admettre que l’on s’étonne que ce capharnaüm d’influences trouve une telle cohérence.
Mais il est difficile de pénétrer dans cet univers et, pour tout dire, j’y suis resté étranger. Je ne fus ni captivé par la musique, ni envoûté par l’histoire. Les multiples écoutes auxquelles je me suis livré ont chaque fois été assez pénibles (sauf “Maniac” que j’aime beaucoup). Mais qu’on ne se méprenne pas : THE SIGN est un groupe remarquable et ce Second Coming est certainement un bon album. Il m’est simplement difficile d’en dire énormément de bien puisque j’ai été tenté de le jeter par la fenêtre !
Plus sérieusement, le travail auquel le groupe s’est livré est absolument remarquable de professionnalisme et d’expérience, je ne doute pas qu’il puisse séduire les amateurs. Il fait partie de ces albums dont on dit qu’ils ne laissent pas indifférent et je comprendrai qu’on l’écoute en boucle.