WITCHES a 30 ans en 2016. WITCHES est plus présent et brutal que jamais. WITCHES est un groupe à découvrir ou redécouvrir. Alors pour en savoir plus sur ce renouveau, nous sommes allés à la rencontre de Sibylle Colin-Tocquaine qui est à la barre du navire contre vents et marrées depuis les débuts en décembre 1986...
Line-up : Sibylle Colin-Tocquaine (guitare et chant), Jonathan "Sangli" Juré (batterie), Lienj (guitare), Oliver (basse)
Discographie : Silly Symphony (Démo - 1988), Agressive Soap (Démo - 1989), Lost Of The Precious (Démo - 1991), Wind Of Time (Démo - 1993), 3.4.1 (Album - 1994), Mort né (Démo - 1997), 7 (Album - 2007), The Hunt (2015)
Metal-Impact. Débuts en 1986, 30 ans en 2016... comment analyses tu le parcours de WITCHES ? Sibylle Colin-Tocquaine. WITCHES a commencé en décembre 1986, mon frère Alex et moi jouions un peu de guitare. Alex avait monté son propre groupe. En ce qui me concerne, je cherchai des musiciennes pour monter un groupe entièrement féminin afin d'être entre copines. Par l'intermédiaire d'un copain, une guitariste m'a contacté parce qu'elle en avait marre de jouer de la guitare toute seule. Par ailleurs, je connaissais une copine qui jouait de la basse. Et donc à trois copines, on a commencé comme cela. Ce n'était pas évident de trouver des hommes voulant jouer avec des nanas à l'époque surtout dans ce style de musique. Nous n'étions pas prises au sérieux. A l'époque, nous voulions simplement nous amuser et nous n'avons pas trouver de batteuse du fait que c'était un style extrême et pas beaucoup de musiciennes s'y intéressaient. Pour palier à ce manque, c'est Alex qui a fait la batterie pendant quasiment quatre ans le temps de trouver une remplaçante.
Nous avons fait quelques concerts et démos. J'ai par la suite migré sur Paris pour avoir des vrais musiciens. Les albums sont venus et effectivement ca fait bientôt 30 ans que cela dure même si il y a eu des coupures dans WITCHES.
C'est beaucoup d'expériences complètement différentes de part le relationnel avec tous les musiciens que tu côtois. Chacun à son univers. Autant lorsqu'on était dans le sud de la France, c'était pour s'éclater sans forcément avoir de grandes ambitions mais depuis l'arrivée sur Paris, cela a évolué sur quelque chose de plus sérieux. L'évolution s'est surtout faite les deux dernières années avec le dernier line-up.
L'analyse de tout ça est qu'il faut toujours continuer, garder la passion, faire ce que tu as envie de faire et ne pas te laisser user par les gens qui ne sont pas suffisamment motivés.
MI. Presque 30 ans donc et un renouveau est marqué à plusieurs niveaux : un nouveau line up, un disque, un nouveau logo et une tournée... Sibylle. Depuis 2014 avec le dernier line-up, on a effectivement fait évoluer WITCHES. On a opté pour quelque chose de plus brutal avec The Hunt. Nous avons fait une vraie tournée avec 15 jours consécutifs dans un tourbus... Oui, c'est un renouveau complet pour continuer l'aventure dans cette optique là. Quelque chose de très speed autant dans la composition que dans tout ce que nous allons entreprendre. Nous allons nous fixer des dates pour les sorties par exemple. Il y aura plus de travail parce qu'on se fixe des objectifs avec des délais plus courts, ce qui n'était pas le cas avant. Regarde avant c'était 1994, 2007 ! Maintenant, c'est 2015, 2016 et après on ira dans ce sens là.
L'image de WITCHES avec son logo devait également changer parce que le logo ne représentait pas l'agressivité que l'on voulait donner dans le nouveau WITCHES. On a mis une tête de sorcière pour que cela ne soit pas juste une typo lambda.
Nous fêterons dignement les 30 ans de WITCHES et nous sortirons un album pour l'occasion.
MI. On peut dire que WITCHES est de nouveau sur les rails... Sibylle. Le fait que cela reparte sur les rails, c'est parce que nous nous donnons les moyens de le faire. Certes, l'aide extérieure contribue à nous faire avancer mais au départ c'est parce que le groupe a fait les démarches pour. Les gens ne vont pas toquer à ta porte pour faire ton album ou te proposer des tournées comme nous avons pu faire dernièrement...
MI. Justement, parles nous de cette belle opportunité que vous avez eu de vous joindre à la tournée de VENOM INC et VADER... Comment avez vous atterri sur la tournée et comment s'est-elle passée ? Sibylle. Au départ nous avons joué avec M-PIRE OF EVIL sur un festival de 3 jours (ndi : le Triel Open Air en juillet 2014). Nous avons pas joué le même jour mais j'ai pu rencontrer Tony "Demolition Man" Dolan (bassiste chanteur de M-PIRE OF EVIL et ex-VENOM) qui était déçu de ne pas nous avoir vu jouer. Et puis, 3 ou 4 mois après, nous avons fait un autre festival ou nous avons joué juste avant M-PIRE OF EVIL. Tony nous a vu et a dit qu'il fallait que l'on tourne ensemble. 1 an après, cela s'est fait. Sauf qu'au départ, je pensai que c'était une tournée avec M-PIRE OF EVIL mais il s'est avéré que non puisque c'était avec VENOM INC et VADER... Et nous voila partis pour 15 jours de tournée à partir du 20 septembre 2015. Cela s'est très bien passé dans le tourbus. Bon, j'étais la seule nana au milieu de 20 hommes mais je me suis adaptée. On a fait deux jours off à la plage en France. Ils nous ont dit que c'était les meilleurs days off qu'ils avaient fait sur cette plage de surfeurs !
Il y a plein d'anecdotes, j'aurai pu les prendre en photo tous en slip par exemple... Des fois, quand les choses ne vont pas, tu as l'impression d'être dans SPINAL TAP ! La tournée s'est brutalement terminée à Prague trois ou quatre jours avant la fin officielle... Heureusement, nous n'y étions pas car te retrouver au milieu d'un autre pays avec tout ton matos et sans tour bus... En tout cas pour nous, c'était ultra positif, une bonne expérience et tout le monde était sympa y compris les techniciens.
MI. Surprise par l'accueil du public ? Sibylle. Oui, j'ai était très surprise par l'accueil du public car vu qu'on jouait en premier, nous n'avions pas une position idéale au niveau des horaires. Par exemple, sur le Divan du Monde à Paris on a du commencer vers 18h30 pour 30 minutes de temps de jeu. C'est compliqué car on sait qu'en plein milieu de semaine tout le monde n'arrive pas à cet horaire là. Mais malgré tout, j'ai étais agréablement surprise de voir autant de monde sur Paris et même sur Toulouse. Après sur l'étranger, nous étions pas connus et les gens ont été content de nous découvrir. Beaucoup de personnes sont venus nous voir après les concerts pour nous dire "mais comment ca se fait qu'on vous connait pas alors que ça fait 30 ans que vous existez !!!". Cette tournée a été une bonne opportunité pour toucher un nouveau public que l'on aurait jamais approché si nous avions tourné par nous mêmes dans leur pays. De plus, nous avons joué dans toutes sortes de salles, des très grandes salles sympas et des petits clubs très roots. Personnellement, j'ai beaucoup aimé la salle de Londres (Scala).
MI. En ces 30 ans, tu as vu des gros changements au niveau du monde de la musique comme l'arrivée d'internet, du numérique, inversion de l'importance entre le disque et le concert... Sibylle. En 30 ans d'existence, la manière de diffuser ta musique à travers les disques ou concerts a complètement changé. Avant, l'important était de faire des démos ou des disques pour diffuser ta musique et les concerts venaient après. Maintenant, c'est quasiment l'inverse car sortir un album te sert simplement de support pour pouvoir faire des tournées. Donc, le plus important maintenant, c'est de faire des tournées car c'est la manière de toucher plus efficacement le public.
Aujourd'hui, tu peux diffuser ton nom et ton son plus rapidement via internet. Nous avons d'ailleurs mis nos productions sur Bandcamp. Avant, tout passait par les fanzines et autres supports papiers. Les gens attendaient ces fanzines pour te contacter et on faisait beaucoup de courriers papiers. Ca coutait cher et ça prenait du temps. Et avec le tape trading, tu diffusais ta musique comme ça. Mais malgré tout, nous sommes partis jouer au Chili et en Colombie alors qu'on savait à peine jouer avec juste une démo sous le bras. Maintenant, ces vieux fans peuvent acquérir en digital nos vieux vinyles ou les écouter gratuitement en streaming.
Après le point négatif par rapport à avant c'est que maintenant, il y a tellement de groupes à disposition en un clic qu'il est plus difficile d'émerger. A l'époque, il y avait peut être 10-15 groupes français par exemple. Deux sortaient un peu du lot mais globalement tout le monde était au même niveau et tout le monde se connaissait. Alors que maintenant, il y a largement plus de groupe donc la personne qui s'intéresse à cette musique doit vraiment effectuer un véritable travail de recherche pour trouver le ou les groupes underground qui lui parlent. Internet reste pratique mais superficiel puisque l'info passe à une vitesse incroyable et tu ne peux pas tout consulter sérieusement... Alors lorsque tu as une information à passer, il faut matraquer pour avoir une chance d'être lu.
MI. 7 ans entre le deuxième et le troisième album ainsi que notre dernière entrevue... Le chiffre 7 a quelle importance pour toi ? Superstitieuse ? Un rapport avec le nom du groupe ? Sibylle. [Rires] Non, je ne suis pas superstitieuse. C'est le fruit du hasard si il y 7 ans entre ces sorties. Les sorcières pour moi n'ont pas cette importance, je ne suis pas en train de concocter des potions... Alors, je sais que le chiffre 7 à une importance mais je ne fais pas ma vie en fonction de la numérologie... Je ne suis pas du tout branché par tout ça, je ne fais pas de magie ni noire ni blanche.
MI. Comment vois-tu la place de la femme dans le Metal en général, son évolution et puis en tant que frontwoman/leader... Tu as été une des pionnières dans ce domaine en France et même mondial, comment analyses-tu cette évolution au fil du temps ? Sibylle. La femme dans le Metal... A mes débuts, il n'y en avait pas ou très peu. Il y a eu une période où il y a eu un peu plus de chanteuses dans un autres style que celui que j'affectionne. Tu sais lorsque c'est des poupées qui sont mises là pour vendre une voiture ou un disque, je vois pas trop l'intérêt. C'est tout sauf Metal.
Heureusement, il y a eu des gens comme Sabina Classen de HOLY MOSES qui chantaient différemment apportant une touche vraiment Metal. Doro Pesch a aussi une attitude vraiment bien Rock, elle est pas dans l'extrême mais elle est cohérente. Maintenant, il y a de plus en plus de femmes qui chantent même dans la scène extrême. Il y a aussi de plus en plus de femmes musiciennes à tous les postes y compris la batterie. Je trouve ça bien car elles arrachent sans avoir une attitude girly de base.
Au niveau de l'égalité des sexes, je n'ai jamais eu de problèmes ou le sentiment de ne pas être une vraie musicienne car j'ai commencé avec que des nanas. Il est vrai que j'ai eu des échos de femmes me disant avoir eu ce sentiment de n'être qu'une femme qui joue d'un instrument sans être vraiment prise au sérieux. Certaines avaient des remarques comme "tu es une nana donc tu joues moins bien qu'un homme". Aujourd'hui, je pense que c'est moins vrai, cela s'est démocratisé. Cela dit, je pense qu'il subsiste une sorte de curiosité lorsque les gens viennent en concert lorsqu'il y a des filles qui jouent sur scène...
Certains hommes préfèrent jouer au feeling et d'autres sont à fond dans la technique, et bien pour les femmes c'est pareil... En ce qui me concerne, j'aime la puissance et je n'irai pas chercher le coté technique. L'ensemble doit être violent.
MI. Tu es autodidacte au niveau chant et une des pionnières dans ton style, comment travailles-tu dessus, la technique, etc. Sibylle. A mon niveau, je n'ai pas de technique de chant. Il y a des gens qui parle de techniques de voix gutturale. Il y a beaucoup de type de voix, chacun à sa façon de chanter. Je n'ai pas appris à chanter, je l'ai fait car je n'ai pas eu le choix au départ : il fallait que quelqu'un chante et je m'y suis collée avec Isa (bassiste aux débuts de WITCHES). On s'est auto motivée et on a géré ça sur le tas. Nous aimions ce type de voix un peu extrême, on ne l'a pas fait pour surprendre mais juste parce qu'on aimait ça !
Avec l'expérience, on s'aperçoit qu'il faut apprendre à se gérer physiquement lorsque tu chantes comme ça pour ne pas se détruire les cordes vocales. Etant autodidacte, je ne pourrai pas te donner les termes techniques de ce qu'il faut faire pour bien chanter mais ce qu'il faut faire : c'est écouter son corps. Par exemple, sur notre dernière tournée, j'étais malade juste avant et je m'étais dit qu'il fallait faire attention parce qu'il fallait gérer 15 jours de chant d'affilé derrière. J'ai donc fait attention en me couvrant en sortie de scène, de bus, etc. Cela a fonctionnait car je n'ai pas eu d'extinction de voix et tout s'est bien passé. Mais quand ca va pas, tu appuies plus sur ton ventre et force moins sur ta gorge.
Au niveau de la guitare, c'est pareil, je suis autodidacte. Je ne suis pas technique à fond. Pour l'album, nous avons beaucoup travaillé avant pour la mise en place des différentes parties de guitares. Pour les compositions, nous travaillons chacun de notre côté. En ce qui me concerne, n'étant pas soliste, je ne fais pas des gammes à longueur de journée... Je ne joue pas non plus trois heures par jour. C'est juste dans l'optique de composer.
MI. Pourquoi la guitare ? Sibylle. Le son de l'époque avec le Speed et Thrash m'a donné envie de jouer de la guitare. J'aimai cet esprit plus rentre dedans que dans le Hard Rock classique.
J'ai directement attaqué la composition, je n'ai jamais essayé les de jouer les morceaux des autres. Je trouvai ça plus sympa de directement composer pour jouer avec mes copines de l'époque.
J'ai joué un peu de piano avant mais cela ne faisait pas très Thrash. Je n'avais pas envie de jouer de la basse car pour moi c'est derrière la guitare, ça m'intéressait moins. La batterie c'est trop physique pour moi donc guitare...
MI. Parle nous de The Hunt au niveau de son concept, etc. Sibylle. On a enregistré rapidement The Hunt en 2015 pour notre dernière tournée avec VENOM INC et VADER. C'est 6 titres qui sont très violents. Nous avons voulu privilégier le speed et la violence dans cet opus pour se démarquer de nos anciennes productions, qui n'était pas du Heavy Metal non plus mais où il y avait plus de mélodies. Ce choix c'est fait notamment parce que j'ai maintenant des musiciens qui sont plus violents stylistiquement parlant que ceux que j'avais avant. Certains jouent dans des formations de brutal Death Metal donc forcément, on ressent un peu de leurs influences dans les morceaux de WITCHES.
Ce n'est pas un concept album dans le sens où ce n'est pas une seule histoire d'un bout à l'autre mais effectivement nous avons mis des bruitages entre les morceaux pour les lier pour bien comprendre qu'il y a quand même un fil conducteur. L'idée est de représenter ce que l'on voit sur la pochette : la chasseuse sorcière qui tue les zombies qui sont devant.
MI. Pourquoi avoir opté pour un chant en français sur "Serial" dernier titre de The Hunt ? Sibylle. Effectivement, nous avons un titre en fraçais sur The Hunt contre deux sur 7. Les paroles de "Serial" ne sont pas de moi mais ont été écrites par un ami qui me l'a proposé. Je n'avais chanté que mes paroles jusque là et il m'a prévenu qu'il n'écrivait qu'en français mais j'ai dit oui.
"Serial" a été composé différemment parce que j'avais déjà ces paroles. J'ai imaginé la ligne de chant et j'ai posé la rythmique par dessus. Ce qui est l'inverse de ce que l'on fait habituellement.
Ce qui est marrant, c'est que lorsque j'ai montré à l'auteur (Franck) comment j'allais chanter ses paroles, il m'a dit que c'est comme ça qu'il le voyait. Pourtant, nous n'avions pas discuter de la manière d'aborder le chant et de le placer sur les paroles. J'avais juste eu une explication de texte disant pourquoi tel mot avait telle place pour bien que je comprenne son point de vue sur l'histoire.
MI. Des infos sur le prochain opus de WITCHES qui sortira pour les 30 ans du groupe ? Sibylle. Pour les 30 ans nous allons effectivement sortir un album. On a aussi des propositions d'un label pour ressortir nos albums, surtout le premier.
Je pense qu'il sera aussi percutant. Nous allons rester sur l'orientation violente commencer sur The Hunt... Nous avons déjà commencé la composition et certains sont prêts. Mais en bonus pour les 30 ans, nous allons réenregistrer des anciens titres de la première époque de WITCHES façon 2016. Comme par exemple "Thrashing Witches" (ndi : Agressive Soap - démo de janvier 1989) que nous jouons en concert depuis un et demi. Il y aura aussi "Silly Symphony" (ndi : Agressive Soap - démo de janvier 1989) et d'autres.
MI. Quel est le morceau qui illustre le mieux selon toi WITCHES ? Sibylle. Je dirai "Horror Museum" car c'est le premier titre du premier album. Il est assez percutant, nous l'avons souvent joué en début de set en concert. Actuellement, nous le jouons encore car il est difficile de le supprimer de note setlist.
MI. On en parlait ensemble, est-ce que tu aimerais refaire un projet avec ton frère (Alex Colin-Tocquaine d'AGRESSOR) ? C'est le moment de passer un message ? Sibylle. Bon déjà c'est vrai qu'Alex a joué au début comme batteur avec nous pendant quasiment 4 ans. On le présentait comme batteur intérimaire le temps de trouver la bonne batteuse. D'autant plus qu'il n'est pas batteur à la base ! Donc jouer avec lui, ca a été fait durant 4 ans. Après faire un projet, je ne pense pas qu'on est le temps nécessaire pour créer un groupe et tout ce qu'il s'en suit. Personnellement, le temps me manque déjà pour WITCHES donc faire un autre groupe à côté, je préférerai pas car cela ne serait pas fait à 100 pourcents. Ce serait dommage de faire les choses à moitié. Cela dit, comme j'ai déjà chanté avec lui en guest sur scène pour AGRESSOR, cela pourrait se faire de nouveau ou inversement, nous l'inviterons peut être sur WITCHES. En bref, nous n'avons pas encore imaginé une collaboration ensemble et ce n'est pas exclu.
MI. Est-ce que tu en as marre que l'on te parle de ton frère quasi à chaque fois ? Sibylle. Il est vrai que lorsque WITCHES a commencé, c'était considéré comme le groupe de la petite soeur d'Alex d'AGRESSOR. Ca, c'est un truc qui est complètement passé lorsque je suis montée sur Paris. Maintenant qu'on associe WITCHES à AGRESSOR, je me dis que c'est pas mal car c'est les anciens fans qui y repensent et qui font cette association logique et assez naturelle finalement. Cela ne m'a jamais embêté et puis faut dire que ce n'est pas systématique non plus. J'aime beaucoup la musique d'AGRESSOR sans parler du fait que cela soit mon frère. Ce serait sur un groupe que j'aime pas, cela m'agacerait plus.
MI. Pour conclure, si tu veux ajouter quelque chose sur le futur de WITCHES ou sur ce qu'il te plaira... Sibylle. Pour le futur de WITCHES, j'espère beaucoup de concerts et festivals pour l'année 2016 et les années à venir car comme je le disais, c'est ce qui compte maintenant. Et puis, si on fait des concerts, on fera les albums qui vont avec.
Metal-Impact est inscrit à la Commission nationale de l'informatique et des libertés (CNIL) sous le N° 818655. Conformément à la loi Informatique et Libertés en date du 6 janvier 1978, vous disposez d'un droit d'accès, de modification et de suppression des données qui vous concernent. Vous pouvez exercer ce droit en nous envoyant un courriel. Plus d'infos sur vos droits sur le site de la CNIL.
Page générée le 21/12/2024 à 14:48:00 en : 0,0768 secondes