C’est avec impatience que j’attendais ce 12 février, d’ailleurs je ne devais pas être le seul. Il est vrai qu’il ne sont pas nombreux les groupes de Metal à s’arrêter dans cette salle qu’est le Galaxie. On peut les compter sur les doigts d’une main, AC/DC, Iron Maiden, et Aerosmith jusqu’à présent. C’est donc dans un Galaxie archi bondé, environ 13000 personnes que sont attendus les Allemands. La soirée commence par une déception car Apocalyptica ne sera pas de la fête (petits veinards que vous êtes Lillois et Parisiens). C’est finalement Aqme qui sera chargé d’assurer la première partie en remplacement des Finlandais, et c’est donc au bar que j’attends la fin de leur concert car je n’accroche pas à leur musique.

Il est enfin l’heure d’entrée dans l’aréne pour assister au show Rammstein. Six hommes éclairent les premiers rangs avec des torches électriques avant que le rideau ne tombe dévoilant une magnifique scène où se trouve juchée la batterie. Le set débute avec « Reise, Reise », le public exulte déjà. Les extraits du dernier album seront nombreux au cours de cette soirée et ceux-ci passe très bien l’épreuve de la scène, quelques titres des deux premiers album n’auraient pas été de trop. Avec Rammstein, rien n’est laisser au hasard, mais vu le nombre d’effets pyrotechniques, il est normal que l’ensemble soit carré, cela n’empêche pas les Allemands de faire preuve d’humour. En effet, sur « Mein Teil », Till poursuit Flake avec un énorme couteau, ce dernier terminera sa course dans une marmite en se faisant rôtir. Le feu est l’arme principale de Rammstein, on retrouve celui-ci sur « Rammstein », « Ohne Dich » et l’imparable « Du Hast ». Mais on ne peut pas résumer les Allemands uniquement à leur show bien que cela fasse partie intégrante du concept, la musique, elle aussi n’est pas en reste. « Amerika » est repris en chœur par le public et l’enchaînement « Du Riechst So Gut », « Du Hast », « Sehnsucht » est une véritable tuerie. Le show se termine avec « Stripped », le reprise Depeche Mode, où le bassiste assis dans un Zodiac est porté en triomphe par le public.

Rammstein s’est installé dans la cour des grands, tant musicalement que visuellement. Putain, on en a pris plein la gueule.

PS : Si Rammstein avait existé avant mon entrée en quatrième, et mon choix de l’Allemand en deuxième langue, je serais sûrement meilleur aujourd’hui dans cette langue.