En près de 20 ans de carrière, Rob Rock a travaillé avec nombre de musiciens prestigieux et talentueux du Metal. Depuis la fin des années 90, Rob Rock a un groupe, appelé Rob Rock. Et le communiqué de presse de décrire les divers prix et récompenses qu’il a reçu… Il paraît que de nombreux experts considèrent Rob Rock comme LA voix du Metal Mélodique depuis ses débuts en 1986. Je ne suis pas un expert mais j’ai bien 2 ou 3 autres noms qui me viennent immédiatement à l’esprit… Mais passons ! Et penchons-nous quelques instants sur Holy Hell, son troisième album solo, car il le mérite.
Bien sûr, on distinguera en premier lieu la voix exceptionnelle, bien posée et à la large tessiture, permettant d’exprimer avec facilité toute une palette de nuances. « Slayer of Souls », puissant, direct, peut-être un peu répétitif, constitue une très bonne intro à cet album efficace et varié. Nous avons là un Heavy Metal Mélodique de haut vol, même si pas révolutionnaire. Les guitares sont à l’honneur –un solo sur chaque titre, même s’ils sont intéressants et bien introduits, c’est tout de même un peu beaucoup. Les orchestrations sont soignées et l’on sent que chaque titre a été intelligemment travaillé. Bien que ce morceau ait donné son titre à l’album, « Holy Hell » n’en est certainement pas la meilleure chanson. « I’ll be waiting for you », la ballade –exercice toujours périlleux– est bien réussie. On appréciera également le thème orientalisant de « Lion of Judah » mais c’est surtout « Calling Angels » qui retient l’attention, avec ses tons variés et son thème entraînant.
La couverture de l’album n’est pas sans attirer l’œil, peignant avec un luxe de détails une bataille apocalyptique entre anges guerriers et forces démoniaques pour la conquête d’un improbable édifice. Elle est à l’image de l’album : un peu grandiloquente mais très réussie.