SENTENCED (fi) - The Funeral Album (2005)
Label : Century Media / Nocturne
Sortie du Scud : 30 mai 2005
Pays : Finlande
Genre : Metal Gothique
Type : Album
Playtime : 13 Titres - 50 Mins
Après l’annonce par le groupe de son « suicide collectif à cinq », le huitième et dernier album des Finlandais de Sentenced revêt une signification toute particulière, puisqu’il se veut le testament du quintette et le point d’orgue d’une discographie riche et complète.
Si le titre d’ouverture « May today become the day », qui entame le requiem à grand renfort d’harmoniques sifflantes et de lignes de chant accrocheuses, sonnerait presque enjoué au regard de la mélancolie chronique étalée dans les albums précédents ; le désespoir et la mort sont comme de coutume au cœur du propos des Finlandais. Pas de grosse surprise non plus concernant les compositions puisque Sentenced poursuit sa route dans la lignée mélodique de Crimson et The cold white light, en proposant un Metal Gothique efficace et entraînant, doté d’un feeling Rock’n roll accrocheur et porté par la voix rocailleuse très personnelle de Ville Laihiala. The funeral album constitue un passionnant voyage à travers la carrière et les différentes facettes du combo : « Everfrost » n’aurait pas fait tâche sur Frozen, les mélodiques « Lower the flags » et « A long way to nowhere » fleurent bon la période The cold white light, tandis que l’interlude glacial « Where waters fall frozen » est un clin d’œil non dissimulé aux débuts Death du groupe. Les nouveautés sont également de la partie, citons par exemple l’introduction à l’harmonica de « Despair-ridden hearts », l’utilisation plus importante de claviers, ainsi que de nombreux breaks originaux. Le point culminant de l’album et sans doute de toute l’œuvre de Sentenced est atteint sur le dernier titre, « End of the road », auxquels les chœurs d’enfants ajoutent une dimension tragique supplémentaire et qui clôt merveilleusement cette messe des morts.
Les petits bémols, tels que le titre « We are but falling leaves » peu inspiré ou encore le deuxième interlude « Karu » assez dispensable rendent l’adieu un peu moins déchirant, ce qui au fond n’est pas plus mal… « Farewell my friends you will be missed… ».
Ajouté : Mardi 17 Mai 2005 Chroniqueur : Cilou Score : Lien en relation: Sentenced Website Hits: 15037
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