Date du Concert : Samedi 21 mai 2005
Lieu du Concert : La rotonde (Hirson, France)
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Arrivée à Hirson, bonne vieille campagne Française à 300 bornes de Paris. A première vue, le site ne paie pas de mine : on croirait un vieille arène en ruine.

Le festival ouvre ses portes peu de temps avant le premier concert ; le temps de faire connaissance avec le lieu, et MORPHEUS entre sur la scène principale vers 14h. Début respectable mais difficile pour les français et leur Hard/Heavy traditionnel sans prétention. Pour les fans incontesté de Maiden, la reprise « be Quick or be dead » était fade et pas très surprenante, on salue quand même la performance. (6/10)

A peine 15 min plus tard, sur la même scène, C’est à PENUMBRA de commencer son show. On attendait une meilleure prestation de leur part à l’image de leur dernière album studio « seclusion », il faudrait plus se lâcher plutôt que de « poser » ; l’esthétique ne rattrape pas tout. Les seules choses relativement correctes dans cette prestation sont la voix de la chanteuse lyrique et les passages à la clarinette joués par le chanteur ; mais ça s’arrête là. (5/10)

Après ces deux concerts, je me suis demandé ce que nous réservait ce festival de la rotonde. Direction la petite scène voir les SKEPTICAL MINDS de Belgique. Convivial prestation du groupe et efficace après PENUMBRA ; sur certains morceaux la voix de la jeune chanteuse nous rappelle un peu BJÖRK. En revanche, sur la fin de leur set, il manque un peu de puissance et de présence, on regrettera la discrétion du coté indus sûrement due aux réglages du son de cette petite scène retranché dans le fond de l’arène bétonnée. (6/10)

Pas une minute de répit : A peine le dernier concert fini, on s’empresse de rejoindre la scène principale sans même avoir le temps de prendre un verre ; les premiers groupe pros font leur apparition avec EPICA, précision et efficacité, rien à dire. Simone toujours aussi superbe avec sa chevelure flamboyante qui illumine la scène. Un petit instant magique ou le combo hollandais nous a emporter dans leur univers merveilleux. Complicité entre eux et le public qui rajoute de la chaleur à leur show. Ca commence à chauffer à Hirson ! (8/10)

Ca y est le Festival à pris son envol et n’est pas prêt d’atterrir. Après toutes ces émotions, je m’en vais rejoindre mes compagnons pour trinquer avant Moonspell, Histoire de se mettre en jambe et jeter un œil furtif du côté du merchandising assez complet pour ce fest. Il est 18h le temps de se placer face à nos amis portugais de MOONSPELL. Toujours à la hauteur, leur musique délivre la motivation du headbang grâce à des rythmiques pêchus et des ambiances gothique/avant-garde. On applaudit facilement tellement les âmes vibrent au son du gothic-Metal portugais. (8/10)

Petite écoute furtive à la petite scène qui nous fait découvrir le Black Metal banal de SPECTRUM OF OBLIVION qui essaient de représenter tant bien que mal le Black Metal français underground ; on ne retient pas grand-chose de ce passage des Parisiens. (3/10)

Dès l’arrivée du charismatique Peter Tätgren d’HYPOCRISY, les bras se lèvent pour l’accueillir avec les honneurs d’un public Metal déchaîné. Les grands classiques « old school » du groupes n’ont pas été oubliés faisant d’Hirson un lieu de culte, au Death Metal suédois, y a pas à dire : c’est chaud le « nord » ! Toute la fureur et la puissance associées à des influences plus sombre (comme sur le titre « Fractured Millenium »), assurent l’efficacité de leur jeu de scène qui ne prend aucune ride. (9/10)

Après cette épreuve de force sans trop de douleur, C’est au tour du groupe français MALEDICTION de nous faire part de son bon vieux Heavy/speed Metal old school. La précision et les mélodies entraînantes derrière des riffs tranchants, nous surprend : Chanson à refrain et à solos héroïques, paroles accrochantes sont au rendez-vous. Le Heavy français n’est pas mort, et MALEDICTION contribue pleinement à sa vie ; chapeau. (8/10)

Arrivent enfin, pour le plus grand plaisir de tous (et surtout du mien), les violoncellistes fous d’APOCALYPTICA. L’entrée théâtrale des finlandais sur scène laisse prédire un show unique. Les reprises de Metallica ont monstrueusement mis le feu au public qui a acclamé comme il se doit le combos. Il se dégageait une telle aura sur scène que cela nous donnez limite la chaire de poule. Un show carré, plein de vie… qui va dans tous les sens : du batteur qui se met à jouer debout sur sa batterie, à Eicca qui nous jette son violoncelle à terre tel un thrasher fou tout en continuant à jouer. On ne sait plus où donner de la tête, on en a plein la vue et les oreilles. Le moment du salut final est un déchirement on ne voudrais pas que ça se termine, ce fût un spectacle inoubliable un moment de grande musique où le mélange des styles était impeccable. (10/10)

Il est 22h30 et on est repartie vers l‘autre scène, le cerveau encore retourné, pour entendre le Black Metal d’ANOREXIA NERVOSA qui malheureusement n’avaient pas un son extraordinaire et qui m’a vite fait redescendre sur terre. Ce qui est relativement dommage car ça m’avait l’air plutôt correct malgré que le chanteur soit complètement dans le cosmos. De peur que le mal de tête ne s’installe ; il valait mieux partir. (5/10)

La faim se faisant ressentir je m’en vais prendre un casse dalle en attendant LACUNA COIL, le dernier concert du fest, qui fait son entrée sur la superbe musique du GodFather, italien et fier de l’être. Christina, la chanteuse toujours aussi belle et charismatique, en impose sur scène. En revanche le chanteur en fait trop : on a du mal à le suivre. Les musiciens carrés mais statiques rappelant un peu le jeu de scène de Korn, mais juste un peu. (9/10)

Le festival touche bientôt à sa fin et on peux dire que se fût largement mieux que se que j’avais espérer. Nous sommes partie creuvé et non déçu d’être venue… avec un avant goût sympa des festivals qui nous attendes cet été.