VADER (pl) - Impressions In Blood (2006)
Label : Regain Records / Nocturne
Sortie du Scud : 4 septembre 2006
Pays : Pologne
Genre : Death Metal
Type : Album
Playtime : 11 Titres - 37 Mins
Pologne, 1986 : quatre jeunes gens aux cheveux longs menacent de mettre leur lada dans le fossé à chaque headbanging. Ces jeunes seront parmi les précurseurs européens du Death Metal, j’ai nommé : VADER. >
20 ans après et un line-up d’une stabilité assez exceptionnelle (malgré le départ en 2004 du cogneur Doc, après 17 années de bons et loyaux services (mais aussi de drogue et d’alcool), malheureusement décédé l’année dernière), le groupe est toujours là, plus que jamais fidèle à ses racines.
Pour autant, le combo ne se repose pas sur ses lauriers et témoigne une nouvelle fois d’un profond respect pour ses fans. D’abord, la jaquette est particulièrement soignée : on la doit à l’artiste grec Seth ayant déjà œuvré pour PARADISE LOST, ROTTING CHRIST, OLD MAN'S CHILD… Ensuite, VADER sait ne pas sombrer dans la répétition pure et simple et propose du changement dans la continuité.
La preuve avec l’instrumentale dimmurborgirienne « Between Day And Night » qui ouvre l’album. Le calme avant la tempête puisque dès « Torch Of War », guitares et batterie se mettent en branle. La guitare s’aiguise sur des riffs acérés tandis que Daray martèle sans faiblir. On sent que l’explosion approche : Peter l’annonce par un tonitruant « go ». Un mur de double-pédale s’abat sur nous tandis que la technicité et la vélocité des guitares chez VADER ne tardent pas à se rappeler à notre bon souvenir. Peter met toutes ses tripes dans le chant et, malgré une production sans faille, apporte un réel esprit live aux compos.
Sur Impressions In Blood, VADER alterne plus que sur ses précédentes réalisations la lourdeur du Death et ses déchaînements de fureur : des morceaux de 4, voire 5 minutes, cohabitent ainsi avec des titres plus proches des 2 minutes. Les claviers rejaillissent subrepticement sur « Helleluyah », « Predator » ou encore « The Book » pour annoncer les morceaux les plus lourds de l’album, au groove le plus appuyé et bien souvent ravageur avec des solos lorgnant vers le Heavy. Daray ne démérite pas derrière les fûts, des blasts beats aux rythmiques tribales de l’outro de « Field Of Heads ».
Après 20 années d’existence, le groupe ne montre toujours aucun signe de faiblesse : décidément, VADER est trop satanas.
Ajouté : Lundi 09 Octobre 2006 Chroniqueur : Le Comte de la Crypte Score : Lien en relation: Vader Website Hits: 13335
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