AMONSETHIS (FRA) - Part 1 : The Prophecy (2011)
Label : Auto-Production
Sortie du Scud : 19 Mars 2011
Pays : France
Genre : Metal Progressif
Type : Album
Playtime : 12 Titres - 60 Mins
Part 1 : The Prophecy d’AMONSETHIS est pour moi l’histoire d’un jour où je me suis fais piéger. Une entourloupe qui était peut être destinée à me faire prendre conscience de certaine chose puis de me faire violence également à commenter une œuvre que je n’avais pas vraiment choisi de mon gré.
My big boss, et oui c’est bien de lui dont il s’agit, le cruel fondateur de Metal Impact, l’impitoyable Blasphy de Blasphèmar, me proposa ce jour-là de réaliser la review d’un album fraîchement parut sans m’en dire davantage. Moi, toujours sur mes gardes, j’amorçais dès lors mon écoute afin tout de même de savoir de quoi il ressortait. Et là, je me suis fait avoir comme une novice moi qui suis d’habitude sur la défensive et ultra méfiante. Après une introduction au parfum de sable égyptien et aux allures de saga du désert le second titre « Pyramidion » agira sur moi comme une sorcellerie et développa de gros accent symphonique à la façon THERION. Je me suis donc à cet instant un peu trop précipité pour accepter la proposition de mon interlocuteur.
Le reste de l’œuvre ne m’inspirera plus l’émotion comme celle que je ressens en écrivant ses lignes, lors de l’intense solo du titre précédemment cité. Cinquante secondes vibrantes et alléchantes.
Le risque avec le Metal Progressif c’est que soit on est subjugué comme hypnotisé par la technicité soit on s’ennui profondément tant les choses y sont rébarbatives et soporifiques, trop de démonstration tue la performance. Pour les isérois d’AMONSETHIS les vraies qualités musicales sont bien entendu faciles à discerner, mais la succession de morceaux lents et dénués de piments va très vite me plonger dans un coma semi-végétatif.
Ce n’est pas le piano de « The Wait » qui va maintenir le peu d’attention qu’il me reste. Attendre, moi je veux bien, mais lorsque l’on est arrivé à mi-chemin de ce parcours si désuet il me semble un peu tard pour tomber en amour. L’omniprésence des voix parlées, des effets fantomatiques finiront de momifier mes neurones et je pousserais un soupir de soulagement à la fin de la visite non guidée de la pyramide.
Merci môsieur de Blasphèmar, d’une, de m’avoir lancé ce challenge et de deux, de m’avoir révélé davantage ton vice afin que je me méfis davantage. Tout ceci n’est bien évidemment, inutile de le rappeler, que de la taquinerie, mais tu ne paies rien pour attendre.
Le son est propre et les arrangements maîtrisés même si le chant prend quand même trop le dessus parfois. Alors il faut l’admettre, quand bien même on peut avoir toutes les qualités pour réaliser de belles prouesses dans ce genre musical le charme n’opère pas toujours et pour ça il faut être magicien.
Ajouté : Lundi 30 Janvier 2012 Chroniqueur : Line44 Score : Lien en relation: AmonSethis Website Hits: 11346
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