ANVISION (pl) - AstralPhase (2012)
Label : Empire18
Sortie du Scud : 31 août 2012
Pays : Pologne
Genre : Metal Progressif
Type : Album
Playtime : 7 Titres - 50 Mins
Bien joué le coup des gars qui prônent haut et fort ne vouloir faire que le bonheur de leurs fans sans une once d’avarice, pour la promotion d’un combo et de leur premier album c’est bon, c’est fin, ça se mange sans faim, mais bon à d’autres hein. Si c’est vrai alors ? Leurs intentions sont-elles aussi louables que la musique qu’ils déploient dans cet AstralPhase ? En tout cas le côté tout mimi mis en avant dans ce genre de discours reflète plus ou moins ce dont sera composé l’album. L’entrée en matière se fait en finesse à l’aide de sonorités Indus lourdement appuyées par une rythmique suivant des riffs aiguisés. A l’écoute du chant on serait tenté de se croire en pleine démo de Glam ou d’AOR de fortune, non sans plaire tant il se mêle aux accords à la perfection. Sur moi ça y est le charme a opéré, ce « The Astronaut » m’a conquise. Or ne vous y méprenez pas je sais que la face « belle gueule et beau parleur » en première ligne cache en réalité bien souvent une contre-face bien moins estimable.
Ce qui fera mouche également dans l’ensemble du labeur c’est cette particularité d’y introduire des clivages synthétiques non sans rappeler l’exercice bien connu chez les maîtres du Prog (DREAM THEATER). L’omniprésence des claviers atmosphériques sera de toute évidence le fer de lance de la structure intégrale de la galette. Elle saura pourtant se faire quasi oublier sur un titre tel que « Mercitron » où l’accent est plutôt mis sur la dynamique entre les percussions et les solos de guitare. Un morceau qui monte en puissance au fil des secondes et qui porte une voix moins exhaustive, mais beaucoup plus intense par ailleurs.
Au fur et à mesure de l’avancée dans le disque on découvre toute la palette caractéristique des Polonais et on se surprend à en vouloir davantage. Les ambiances sont scrupuleusement travaillées et la qualité d’exécution est propre. Il serait bon de saluer le soutient des arrangements qui ont une part de responsabilité dans cet embaumement.
Avec autant de choses jetées ainsi sur la toile l’œuvre est accomplie même s’il aurait pu en être autrement. A présent, pouvez-vous réitérer en nous narrant d’autres songes ?
Petit à petit l’oiseau fait son nid, petit à petit on devient moins petit et patati et patata moi ce que je vois c’est que petit à petit on se laisse surtout emmerder par les dictatures des biens pensants et là en l’occurrence je pense à ceux qui diront : c’est un peu cucul tout ça, c’est collant comme du miel, etc… certes à trop broder on se prend les pieds dans la dentelle, mais c’est un ouvrage laborieux dans lequel ANVISION ne s’est pas fait piéger puisqu’il a maîtrisé les doigts dans le nez les rouages de la juste mesure. Trop point n’en faut n’est-ce pas ?
Ajouté : Lundi 29 Octobre 2012 Chroniqueur : Line44 Score : Lien en relation: Anvision Website Hits: 12518
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