DISLOCATION (FRA) - Inexorable Devastation (2005)
Label : Pro-Pulse Records
Sortie du Scud : 15 septembre 2005
Pays : France
Genre : Death Metal Old School
Type : Album
Playtime : 10 Titres - 47 Mins
Ce groupe français, originaire de Clermont Ferrand propose avec ce deuxième album, Inexorable Devastation, un Death Old School assez typique. Au premier abord, on ne peut pas négliger l’insuffisance de puissance de l’ensemble. Difficile de rivaliser avec un BOLT THROWER quand on ne bénéficie pas de la même production ! La voix est bien rendue, mais les guitares et la batterie manquent vraiment de vigueur, et cela ne pardonne pas. Les titres ne se suffisent pas à eux même pour faire ressortir l’énergie du groupe, et une impression de vide dans l’espace musical nous poursuivra jusqu’à la fin de l’opus. La production n’est cependant pas la seule en cause : certains riffs sont mal ficelés, les enchaînements sont parfois un peu poussifs, de sorte qu’au lieu de se laisser porter par la musique, il faut toujours faire un effort pour s’y raccrocher en cours de morceau. Et l’ennui nous guette…
« Le Fléau De La Vie » et « Le Savoir Universel » sortent tout de même du lot en proposant des structures plus cohérentes, mieux agencées. Les titres des morceaux ne sont pas les seuls bénéficiaires de la langue de Molière : l’intégralité des paroles est rédigé en français. C’est un fait suffisamment rare dans le milieu du Metal pour être remarqué. Au cours des 10 titres sont abordés les thèmes du désespoir, de la mort et de la violence, par des mots bruts et directs correspondant tout à fait à l’atmosphère d’Inexorable Devastation. Le chant est assez convaincant, quoiqu’un peu monocorde, heureusement rehaussé par des voix supplémentaires du meilleur effet.
DISLOCATION manque certainement encore d’expérience pour nous offrir le meilleur de leur créativité, et ce dans des conditions d’écoute plus probantes. Il y a pourtant du potentiel, certains passages nous frappent en pleine poitrine, et les bribes de sons électroniques génèrent, notamment sur GOLDHORN’HAK de belles ambiances sombres et très dépressives. Cette touche de modernisme et le chant en français méritent que les six musiciens persévèrent dans leur voie.
Ajouté : Jeudi 12 Janvier 2006 Chroniqueur : Metalrom Score : Lien en relation: Dislocation Website Hits: 15259
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