SLAMER (uk) - Nowhere Land (2006)
Label : Frontiers Records / Nocturne
Sortie du Scud : 22 septembre 2006
Pays : Angleterre
Genre : Rock mélodique
Type : Album
Playtime : 11 Titres - 62 Mins
Mike Slamer s’est fait connaître au début des années 80 avec son groupe STREETS dans lequel officiait également Steve Walsh qui venait de quitter KANSAS. Par la suite il a travaillé sur différents projets dont WARRANT, STEELHOUSE LANE, HOUSE OF LORDS, Michael Sweet (STRYPER) et plus récemment sur SEVENTH KEY. Il a également écrit la bombe « Dr. Love » de HARDLINE.
Mike Slamer nous prouve ici qu’il est un maître en matière d’arrangements. Son Nowhere Land est un exemple d’équilibre, d’élégance et de subtilité. Sur chaque titre Slamer s’emploie à varier les ambiances afin d’habiller le mieux possible la composition. On rencontre rarement une telle minutie. A tel point qu’il faudra plusieurs écoutes pour profiter pleinement de la qualité des finitions.
Mais le gros point fort de cet album est incontestablement la qualité des compositions elles-mêmes ; car Nowhere Land renferme peu de points faibles. L’album se situe sur une base de Rock mélodique avec quelques touches de Hard Rock (« Not In Love », « Superstar », « Higher Ground »). On trouvera peu de riffs et beaucoup de mélodies avec une construction qui peut avoir des allures progressives. On peut retrouver des traits communs avec The Raging Fire de SEVENTH KEY mais l’absence de Billy Greer du processus de composition nous ôte toute ressemblance avec KANSAS. Par ailleurs, l’écriture est ici plus éthérée, plus légère ; les mélodies prennent l’avantage. Cela donne des titres comme « Come To Me » une ballade étrange mais incontestablement réussie, ou encore « Beyond The Pale » tout en douceur et avec une ambiance particulière.
A côté de cela on trouve des tubes tels que « Higher Ground » qui a des airs de HAREM SCAREM, ou des ballades parfaitement réussies comme « Runaway » et surtout « Jaded », une merveille, qui nous replonge dans les heures de gloire de DEF LEPPARD.
Ajoutons à cela trois bombes atomiques : « Nowhere Land » et sa structure progressive au service d’une mélodie incroyable qui explose sur un refrain accrocheur ; « Audio Illusion » un mélange Hard Rock et de Pop ; et, tout s’achève en beauté avec « Superstar ».
Nowhere Land est un incontournable pour les amateurs de Rock mélodique.
Ajouté : Mercredi 20 Septembre 2006 Chroniqueur : Alexis de Fireball Score : Hits: 13531
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