UNDEROATH (usa) - Define The Great Line (2006)
Label : Solid State Records
Sortie du Scud : 20 juin 2006
Pays : USA
Genre : Christian Post Hardcore
Type : Album
Playtime : 11 Titres - 45 Mins
UNDEROATH, formé en 1998, a déjà sorti quatre albums avant Define The Great Line, dont les deux premiers sont épuisés, mais qui louchaient à l’époque vers un Death/Grind qui n’a plus rien à voir avec leur style actuel. Leurs deux caractéristiques majeures sont qu’ils ont eu un turn-over impressionnant de musiciens (Il n’y a plus que le batteur qui soit du line up d’origine), et bien évidemment, qu’ils soient un groupe Chrétien !
On attendait beaucoup du successeur de They’re Only Chasing Safety au pays. On voyait déjà les petits gars en haut de l’affiche. Penses-tu! 350.000 copies qu’ils avaient vendu, ben tiens! Alors c’est clair, z’allaient pas changer la formule les gars, d’autant plus qu’elle était dictée par le Bon Dieu !!!
Merci Marcel pour ces précisions du terroir, mais je vais quand même prendre la suite. Bon, c’est vrai qu’on attendait UNDEROATH au tournant, après tout, ça sentait le coup fumant cette affaire. Du post-hardcore, on en a entendu depuis 10 ans, du bon et du moins bon. Et celui là se démarquait un peu trop pour être honnête. Musiciens jeunes et capables, production impeccable, look de circonstance, on avait déjà vu ça quelque part…
Alors on écoute Define The Great Line, et au début, on jubile, parce que ça confirme les soupçons. La photocopieuse Metal est passée par là…
Mais si on laisse l’album aller plus loin, on n'est plus si sur de soi, parce que les gus, ils ont vu le vent venir. Alors ils ont glissé ça et là quelques surprises que les groupes du cru ont trop souvent tendance à oublier… des nuances comme on dit.
Alors jusqu'à « You’re Ever So Inviting », ça va, on est en terrain connu et conquis. Et puis on tombe sur « Salmamir », limite incantatoire (passage de la bible russe quand même), s’ensuit « Returning Empty Handed », limite mix infernal PEARL JAM/NEUROSIS. Enfin limite, parce que les textes sont là pour nous rassurer quand à l’orientation religieuse des bonhommes. La drogue c’est pas bien (« There Could Be Nothing After This »), il faut dialoguer avec le puissant (« Moving For The Sake Of Motion »), etc.
Le reste ? Ben le B.A-BA du post-hardcore, variante inspirée quand même, mélange vocaux râpeux, nappes suaves, gros riffs version intelligente. Le tout produit par Matt Goldman et Adam Dutkiewicz (BLUE MAN GROUP, KILLSWITCH ENGAGE), de bonnes références quoi.
Alors faut-il l’acheter ? Ben oui quand même, parce que des efforts au niveau post-hardcore, ça mérite d’être encouragé, et il faut être clair : l’album est bon, même très bon, et puis 98.000 exemplaires vendus en un week-end, ça calme…hein Marcel ?
J’vous avait dit qu’ils étaient bons nos p’tits gars ! Ils sont sérieux, pas d’groupies, pas d’coke… Et pis d’abord, c’est ça ou j’vous r’mets un coup d’STRYPER !!! "To Hell With The Deviiiilllll" !!!
Ajouté : Lundi 02 Octobre 2006 Chroniqueur : Mortne2001 Score : Lien en relation: Underoath Website Hits: 13239
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