Formé en 2000, le trio CELESTIAL BLOODSHED, n’est pas du genre à proposer un album tout les 6 mois : une démo en 2001, un EP en 2006, et donc Cursed, Scarred And Forever Possessed le premier opus longue durée de cette horde scandinave, car effectivement, ces black-métalleux sont norvégiens.
Longue durée, pas tout à fait car cet opus comprend une intro, une interlude plutôt Punk et dure seulement 34 minutes… en plus le morceau « Truth Is Truth, Beyond The God » se trouvait déjà sur l’EP sorti en 2006. Bref à la vue de cette brève description, CELESTIAL BLOODSHED, ne mets pas tous les atouts de son coté pour convaincre les amateurs de Black-Metal de plus en plus difficile à contenter. L’artwork complet est lui totalement réussi, très ambiance Black Metal glacial dans la lignée des premiers DARTHRONE ou MAYEM.
Musicalement, CELESTIAL BLOODSHED est fidèle à ses origines géographiques, c'est-à-dire un Black Metal froid, macabre, sans aucune démonstration technique. Typiquement accès début des années 1990, Cursed, Scarred And Forever Possessed se démarque par les vocaux de son hurleur : totalement haineux et prêt à vomir ses tripes pour rendre cet opus extrêmement agressif. Il est vrai que son travail est remarquable car CELESTIAL BLOODSHED se révèle sous son vrai jour et devient méchant seulement à partir de « All Praise To Theeet » ce jusqu’à la fin de l’album. On peut quand même signaler le très bon « Truth is Truth, Beyond The God » (tiré du précédent EP), mais il ne sauve pas le début de l’opus de sa médiocrité. L’intro est sensé mettre l’auditeur dans l’ambiance malsaine mais elle ne le réussit que partiellement. Ensuite le groupe s’efforce à soigner ses mélodies bien que les titres sont joués le plus souvent sur un tempo rapide mais il est avant tout plus performant l’agression sonore est pure et simple comme sur la second partie de l’album car il est séparé comme pour un vinyle avec face A et face B où la seconde partie est totalement supérieure à la première.
Sur les 7 plages du CD (dont une intro et l’interlude), le compte est vite fait : seuls 3 titres (sur 5) sont vraiment valables et se démarquent tant au niveau de l’album que de la scène Black en générale… Vous l’avez donc compris, le bilan ce premier opus est assez mitigé mais pas pour autant mauvais…grâce à ces trois morceaux on est en droit d’attendre plus d’un trio qui en a les moyens.