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MESHUGGAH (se) - Le Bataclan à Paris (02/12/12)

Groupes Présents au concert : CB MURDOC (se), DECAPITATED (pl), MESHUGGAH (se)
Date du Concert : dimanche 2 décembre 2012
Lieu du Concert : Le Bataclan (Paris, France)

De retour au Bataclan pour une soirée triptyque qui s’annonce chaude comme la braise. Ce qui, au regard des températures hivernales qui gèlent la capitale ces derniers temps, semble être une aubaine pour se réchauffer.
Au menu, de la technique, de l’agression sonore, du visuel, et l’assurance de passer une soirée haute en décibels et en prouesses rythmiques.
Ce qui, me direz-vous, est le minimum qu’on puisse attendre de la part d’une telle affiche.



Les premiers à nous faire passer sur le grill seront les suédois de CB MURDOC, et leur Néo Core très technique et heurté.
Ex membres de MÖRK GRYNING reconvertis dans le Metal technique groovy, je dois avouer que leur prestation de ce soir m’a convaincu du bien-fondé de leur abandon de la scène Black Metal.
Car même proposé en hors d’œuvre, le sextet n’a pas l’intention de faire de la simple figuration, et affronte le public bille en tête, avec en étendard son unique album, Green, plutôt bien accueilli par la presse, et sorti cette année.
Leur musique, déjà relativement convaincante sur album, prend toute sa dimension sur scène. Et la configuration choisie/imposée par leur position sur l’affiche rend la reconstitution visuelle assez intéressante.
Avec un batteur exilé sur la gauche de la scène, et un clavier/sampler planté en plein milieu, droit comme un I et impassible, le groupe dégage une force indéniable et palpable, qui accentue le côté « mécanique » de leur musique.
Avec un chanteur frontman massif et charismatique (dans son style…) qui ne ménage pas ses efforts pour conduire sa barque, et un guitariste intenable capable de balancer des séquences complexes tout en faisant virevolter sa guitare à la façon d’un Ben Weinman, CB MURDOC joue sur du velours, et peut aussi compter sur un percussionniste impeccable, volubile et créatif pour sublimer la construction de ses morceaux.
Seul point négatif de cette prestation, le son, clair mais beaucoup trop fort, avec des basses faisant trembler le Bataclan sur ses fondations, et transformant nos jambes en amas de gélatine pris de spasmes. Une petite retenue quant au volume eut été de bon ton, car il est possible d’apprécier un groupe extrême sans pour autant y laisser une partie de son audition.
En tout cas, un très bon moment passé avec un groupe très capable, qui a prouvé d’une fort belle manière qu’on peut se reconvertir/renouveler en restant crédible et pertinent ! (8/10)



Petite pause – abreuvoir pour certains, volutes de fumée pour les autres – et à peine le temps de reprendre nos esprits, que les bouchers chirurgicaux de DECAPITATED font leur entrée sur scène.
Mettons les choses au point, je n’ai jamais été fan de ce groupe. Non qu’il soit inintéressant ou perfectible dans son domaine, mais le Death technique barbare, ça n’a jamais été mon truc. Les batteries triggées, le shredding à outrance, j’ai abandonné tout ceci avec MORBID ANGEL qui reste pour moi la référence ultime en la matière. Niveau borborygmes, j’admets avoir écouté CANNIBAL CORPSE jusqu’à Tomb Of The Mutilated, puis j’ai lâché l’affaire.
Mais si j’avoue avoir du mal à supporter l’écoute intégrale d’un de leurs albums, il me faut admettre que les polonais sur scène sont juste… Enormes !!!!
Et point d’allusion à leur physique ici, mais à l’énergie et la puissance développée par le quatuor on stage, qui est tout bonnement époustouflante !
Avec en sus un rééquilibrage du son qui permet d’apprécier toutes les nuances de leur musique, les trois quarts d’heure passés en leur compagnie ont plus tenu de la démonstration de force que de la simple revue de printemps. Avec en point fort un Rafał Piotrowski en maître de cérémonie diabolique, capable de faire se dresser des centaines de poings en un seul geste, et un Pawel Jaroszewicz dont le jeu ressemble parfois à celui du tentaculaire Hellhammer, DECAPITATED a mis tous les atouts de son côté, malgré l’adversité, et le public présent ce soir le leur rend bien…
Ils ont droit à des acclamations, des hurlements, et des encouragements vraiment mérités tant leur prestation est au dessus de tout soupçon.
Avec un niveau technique plus que confortable, et des compositions alternant les furia épileptiques et les pilonnages Heavy du feu de Dieu, les polonais ne s’embarrassent pas de principes, et gagnent la partie haut la main. De plus - et je dois vous dire messieurs que c’était bien joué de votre part - le moment calme au milieu du set, avec cette scène vierge pendant quelques minutes, juste animée par quelques arrangements électroniques sobres, avant un retour fracassant, c’était du grand art…Et de bouillante, la salle est passée à une fournaise totale…Ce qui vous donne une image assez précise de la situation à ce moment là. Et qui confirme aussi que DECAPITATED est comme beaucoup de ses confrères, une bête de scène implacable, dont la musique prend sa véritable dimension dans des conditions de direct. (9/10)



Mais les héros de la soirée étaient donc définitivement suédois.
Et lorsque le superbe backdrop se fond dans l’obscurité et que l’intro du concert démarre, on sait que le défi est déjà relevé/gagné pour MESHUGGAH.
Si j’avais pu prévoir le jour où j’ai découvert Contradictions Collapse que MESHUGGAH deviendrait l’objet d’un tel culte, j’aurais misé une triple paie sur eux. Et si aujourd’hui le groupe fait l’objet d’un tel engouement et d’une telle déférence, ça n’est que justice.
Et ils nous l’ont encore prouvé ce soir.
Et pourtant, passer après la tornade DECAPITATED – quoique dans un genre complètement différent – était une gageure assez difficile à relever. Mais lorsque on a dans ses bagages des albums aussi brillants que Chaosphere, ObZen ou le petit dernier Koloss, aucun challenge n’est trop difficile.
Et dès le départ, « Demiurge » nous ramène donc aux heures récentes de ce dernier effort, qui a eu comme d’habitude un impact énorme sur la scène Metal. Et déjà, le son. Kolossal (celle la, j’étais obligé…), clair, puissant, de celui qui vous encercle comme un serpent pour mieux vous mordre au moment où vous vous y attendez le moins. Le groupe est en forme, Jens est quasiment hypnotique, toujours dans cette gestuelle si particulière, les yeux révulsés, un peu comme un pantin désarticulé, impression renforcée par son physique malingre et son crâne rasé.
Le reste du groupe est bien en place, avec Fredrik bien campé à droite de la scène, tel un Jeff Hanneman free jazz, imperturbable avec sa huit cordes massive et son air renfrogné.
Les lights, comme pour tout concert de MESHUGGAH qui se respecte, sont sobres, mais parfaitement étudiées et dosées. Bien sur, pour nous photographes, les stroboscopes sont un cauchemar, mais ils restent indispensables à cette ambiance que désire créer le groupe, à l’image d’une musique émotionnelle, beaucoup plus sensible qu’il n’y paraît au prime abord pour un néophyte.
Bio-mécanique. C’est le terme. Homme vs machine, un peu Terminator bruitiste, MESHUGGAH est sur scène une machine implacable qui avance, avance, et défonce tous les remparts…

Koloss est la description la plus parfaite. Et cet album va bien sur trouver ce soir une tribune dédiée à sa promotion, amplement méritée, avec pas moins de cinq titres interprétés dans des versions très proches de celles du LP.
Ce qui n’empêchera pas le groupe de piocher dans les classiques, avec bien sur, l’insurpassable « New Millennium Cyanide Christ », le final épique d’ObZen « Dancers to a Discordant System », transcendant à souhait, ou encore le plus ancien et culte « Future Breed Machine », qui amorçait déjà la transformation du quintette sur le séminal Destroy Erase Improve.
Il est assez rare qu’une telle osmose tacite s’instaure entre un groupe et son public, mais on sent de par les réactions de l’audience que quelque chose d’unique a lieu.
J’avoue pour ma part qu’une fois le shooting « légal » terminé, je me suis placé en arrière, sur la gauche de la salle, et que je me suis laissé happer par le spectacle, intégral, en immersion, sans chercher à poser des mots sur ce que je voyais/entendais.
Car bien que cérébrale, la musique des suédois est surtout viscérale. Elle se ressent, passe par tous les pores de votre peau, vous transformant en particule d’espace temps perdue dans une dimension parallèle ou les repères normaux n’ont plus cours.
MESHUGGAH agit comme un canon à électrons, vous bombardant sans cesse de notes, d’ambiances, mais aussi d’images, de sensations, tant et si bien qu’il devient impossible d’expliquer verbalement votre propre ressenti.
Et pendant un peu plus de quatre vingt dix minutes, la plongée en apnée distord les émotions, la suffocation sensorielle frôle l’apoplexie permettant à l’âme d’explorer de nouveaux territoires, sur lesquels l’expression devient abstraite, et le langage compréhensible et cohérent inutile.

Ce résumé pourra vous sembler cavalier au regard d’une prestation aussi attendue… Il est pourtant le témoignage le plus fiable que vous pourrez trouver, tout du moins de la part d’un converti de longue date. N’ayant vu le groupe que deux fois en live, je ne saurais vous dire si la performance du groupe méritait ce soir de figurer dans leurs annales, toujours est il que leur place sur l’affiche et l’affluence dans la salle étaient amplement justifiées.

MESHUGGAH étant un groupe définitivement à part, tout comme un artiste comme Devin TOWNSEND, il est impossible d’établir des comparaisons, autrement qu’avec eux mêmes. Ce qui, en soi, est déjà virtuellement impossible. (9/10)




Ajouté :  Jeudi 06 Décembre 2012
Live Reporteur :  Mortne2001
Score :
Lien en relation:  Meshuggah website
Hits: 13228
  
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