FAIRYLAND avec cet album n'invente rien, ça c'est on ne peut plus clair. La principale influence du groupe est déclarée sans détours, c'est LUCA TURILLI et RHAPSODY. Qu'il soit question de la musique, des arrangements, de la voix de la chanteuse, de l'univers du concept ou même de l'imagerie général (pochette, site etc.), on retrouve l'italien à tous les étages.

Habituellement ça m'ennuierait beaucoup, je n'ai pas pour habitude d'écouter les copies, préférant le plus souvent l'original. Mais là, il y a exception. D'une part parce que FAIRYLAND fait aussi bien que RHAPSODY. La qualité est au rendez-vous, comme quoi il n'y a pas que des mauvais côtés à être fortement inspiré lorsqu'on a un peu de talent. D'autre part, parce que ce style est sommes toutes très rarement copié. On a des centaines de clones de STRATOVARIUS et ça ne dérange pas grand monde après tout (quoi que…).

A l'écoute de l'album on sent que le groupe s'est fait plaisir. C'est sans prétention, sans fioritures inutiles, on retrouve l'orchestration sur tous les morceaux et des solos de guitare et de clavier assez court pour ne pas nous ennuyer dans la démonstration et assez technique pour nous prouver que les musiciens en ont sous les doigts !

Je pense que le truc qui m'a le plus énervé chez FAIRYLAND finalement c'est pas leur album, c'est leur site. Il faudra un jour m'expliquer pourquoi un groupe français se borne à faire un site en anglais. FAIRYLAND est-il réservé qu'à l'élite des bilingues ? Il est temps de réparer cette erreur et de proposer la langue de Molière sur vos pages, les petits gars. Fin de la parenthèse, après tout on est là pour parler de l'album…

Donc pour conclure, je dirai que cet album est à réserver aux fans du genre, ceux que le rapprochement ne dérange pas. Les autres devront se tourner vers d'autres horizons. FAIRYLAND est encore un jeune groupe, gageons que leurs prochaines réalisations seront un peu plus personnelles.