HELLOWEEN (de) - Keeper Of The Seven Keys - Part. 1 (1987)
Label : Noise International
Sortie du Scud : 1987
Pays : Allemagne
Genre : Heavy Speed Mélodique
Type : Album
Playtime : 8 Titres - 38 Mins
Après un Walls Of Jericho qui avait su attirer l’attention des amateurs de NWOBHM, HELLOWEEN débarque avec l’album qui fera sa renommée mondiale et qui, par la même occasion, en fera une légende du genre, Keeper Of The Seven Keys Part 1. Ce disque marque de nombreux changements dans la ligne de conduite du groupe dont on peut noter au passage l’arrivée de Michaël Kiske au chant en remplacement de Kai Hansen, désireux de se consacrer uniquement à la guitare, et une évolution vers un style plus accessible que sur le premier opus.
La production, signée Tommy Hansen et Tommy Newton, est particulièrement soignée pour l’époque et le son est nettement plus propre, moins brouillon que sur Walls Of Jericho. Le groupe a progressé et muri tant au niveau de la composition qu’à celui de son image (fini les moustaches en duvets et les peaux de bêtes pour faire méchants). A présent, nous sommes face à un combo qui, sans le savoir, va révolutionner le genre avec ce Keeper Of The Seven Keys Part 1.
Après une petite intro instrumentale, « Initiation », on attaque dans le vif du sujet pour se laisser surprendre par un « I’m Alive » de toute beauté. On découvre ce nouveau visage, ou plutôt, cette nouvelle voix aigüe et cristalline qui va donner une nouvelle dimension à HELLOWEEN sans pour autant lui faire perdre de sa crédibilité. Bien sûr, à l’époque, certains jugent que le timbre de Kiske donne un côté trop pop au groupe et les comparaisons avec IRON MAIDEN vont fuser de toutes parts. Cependant, le quintet réussit son pari en séduisant encore plus de monde avec son nouveau style. « A Little Time » prouve qu’ils ne se cantonnent pas uniquement au Speed et qu’ils savent savamment varier les plaisirs en proposant un morceau mid-tempo, presque Rock. Cependant les aficionados sont vite rassurés par « Twilight Of The Gods » qui, par son rythme effréné et ses mélodies de guitares jouées avec brio par la paire Kai Hansen/Michaël Weikath, rappelle aux hordes de metalleux que HELLOWEEN reste le maitre du Heavy Speed Melodic de l’époque. Ensuite, ils prennent tout le monde à contre-pied en pondant une ballade sirupeuse « A Tale That Wasn’t Right » qui, malgré ce que l’on pourra dire, trouvera parfaitement sa place au sein de cet album et il faudra dorénavant s’habituer à ce genre de titres chez les Teutons. « Future World » relance sympathiquement la machine avec son côté Happy Metal qui, par la suite, deviendra un hymne pour les fans. Ce genre de titre donne au combo cette étiquette de joyeux drilles dont ils ne se détacheront jamais et qui donnera naissance plus tard à son digne successeur, EDGUY. Néanmoins, trêve de plaisanterie, car on arrive au morceau de bravoure de l’album, à la pièce maitresse de toute l’architecture de ce disque, « Halloween », chanson de plus de 13 minutes, qui va, durant ce laps de temps, entrainer son auditeur dans une cavalcade de riff Heavy, de changements de rythmes, de mélodies époustouflantes, et ainsi garantir le succès planétaire du groupe. Keeper Of The Seven Keys Part 1 se termine sur « Follow The Sign » en guise d’outro, petite interlude quasi instrumentale pour clore délicatement l’opus. On ne peut que remarquer que l’on est bien loin des titres primitifs, mais tout de même excellents, de la période Walls Of Jericho et HELLOWEEN, avec cette rondelle, se démarque des autres pour devenir chef de file de ce style Heavy Speed Melodic. Une véritable prouesse.
Ajouté : Vendredi 20 Mars 2009 Chroniqueur : Hunter X Score : Lien en relation: Helloween Website Hits: 11877
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