DREAM THEATER (usa) - Train Of Thought (2003)
Label : Elektra / WEA
Sortie du Scud : 10 Novembre 2003
Pays : USA
Genre : Metal Progressif
Type : Album
Playtime : 7 Titres - Mins
Piste Multimédia présente sur le CD
Avec ce condensé d'énergie, les rois du Metal Progressif remontent sur leur trône tant convoité, et l'on peut s'attendre à ce que leur règne soit long tant la barre est placée haute. Imaginez Joe Satriani invité à jouer chez Pantera ! Les riffs d'un côté, la virtuosité de l'autre. Séduisant, non ? Eh bien, c'est un bref résumé de ce qui vous attend avec "Train Of Thought".
DREAM THEATER est fidèle aux grands principes qui ont fait sa gloire : un Metal complexe, syncopé, protéiforme, dantesque, toujours précis. Lors de la phase d'écriture de chaque nouvel album, le groupe se fixe un objectif et il est évident que pour celui-ci, l'objectif tient en un seul mot : Metal ! Les riffs sont implacables et bénéficient du "gros son" stupéfiant que tant de groupes recherchent. L'ensemble de la production est au service d'une énergie qui envoûte cet album, de la première à la dernière note. Ainsi le timbre de voix du chanteur-au-nom-de-fromage est résolument plus viril qu'auparavant, prenant parfois des accents "James Hetfield" pour l'occasion. De même, le son parfois rudimentaire de Jordan Rudess, qui en avait agacé certains précédemment, est moins prononcé et moins aigu ; d'autre part, il a été mixé en retrait afin de préserver la spontanéité de l'ensemble.
L'influence de Metallica est frappante par moment : un passage de "This Dying Soul" évoque "Blackened", sur "Honor Thy Father" le riff d'entrée est semblable à celui de "Battery" et la voix en superposition fait penser à "One". Les ressemblances avec Iron Maiden dont le groupe déclare s'être inspiré sont plus discrètes.
Il serait injuste de refermer cette chronique sans décrire la performance de John Petrucci qui repousse encore un peu plus loin les limites de son talent. A cet égard, les solos simultanés guitares/claviers sont prodigieux.
Certains fans de la première heure seront sans doute décontenancés par cet "arrêt à la case Metal". Mais, tout de même… quelle baffe !
Ajouté : Jeudi 04 Décembre 2003 Chroniqueur : Alexis de Fireball Score : Lien en relation: Dream Theater Website Hits: 17709
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