Il y a quelque chose d’inexplicablement ridicule dans cet album. Cela commence par cette femme qui raconte une histoire profondément inintéressante en guise d’intro, afin de déboucher sur un titre affreusement pompeux de 12 minutes 20 ! Vous y retrouverez tout ce que vous redoutez : du jazz, des sonorités surréalistes, des dissonances, et un manque cruel de cohésion sous couvert de progressif. Il est pratiquement impossible de l’écouter en intégralité.
Hélas, ça ne s’arrange pas vraiment par la suite. “The Spirit Remains The Same” renferme un riff original et efficace, hélas le break à la guitare sèche et à la flûte est interminable. On les retrouve d’ailleurs sur d’autres titres.
“One Whole Half” est presque intégralement du jazz (et pas du jazz facile). “The Man In The Moon Cries” est une balade qui nous donne envie de crever l’homme sur la lune pour qu’il ferme sa gueule une bonne fois pour toute ! On trouve aussi un solo de basse, quelle bonne idée !
Pour couronner le tout, il y des plans directement pompés sur DREAM THEATER et DEEP PURPLE.
Pourtant il est impossible de ne pas mettre la moyenne à une telle démonstration technique car le niveau des musiciens force le respect. C’est bien le seul atout de cet album prétentieux qui nous donne quelques occasions de rire un bon coup (les vocaux de “Welcom To Paradise” sont dignes des Monthy Pythons). J’en ris encore, c’est nerveux.