Pour ceux qui croient que la meilleure période de Satriani est derrière lui, ce n’est pas ce nouvel album qui va les faire changer d’avis. Les connaisseurs pourront, en experts, apprécier à loisir la qualité toujours impeccable de l’interprétation, notamment l’exploration de différents modes, mais aussi les grands classiques : le tapping si particulier, le maniement adroit du vibrato et ses sifflement d’harmoniques. Sans s’auto-parrodier, Satch reste fidèle à son style reconnaissable entre tous. Bien entendu la production est sans faille ce qui ne gâche rien. On ne peut être qu’admiratifs devant une telle perfection. Oui, mais… les grincheux ont-ils vraiment tort d’attendre des titres de la trempe de Surfing… ?
Je ne sais pas s’il y a de l’amour dans l’espace mais autrefois il y avait un Surfeur d’Argent que l’on regrette un peu.